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Le procès pour corruption de Tony Coonen (59 ans), l'ancien directeur général de la caisse d'assurance maladie socialiste De Voorzorg Limburg, et de huit autres personnes s'est poursuivi mardi. Il devrait durer 5 jours au total.
Les faits reprochés à Tony Coonen, parfois surnommé "Tony de foefelpony" ("Tony le poney fraudeur") sont graves. Le procès de l'ex-secrétaire provincial de la mutualité socialiste (rebaptisé Solidaris) porte sur la corruption active et passive, l'abus de confiance et le conflit d'intérêts. Des biens et des terrains appartenant à la mutualité auraient été attribués à des promoteurs amis en échange d'argent et de dons. L'enquête a mis au jour notamment 25 factures fictives pour un montant total de 121 000 euros. Des appels d'offres publics n'auraient par ailleurs délibérément pas été lancés. Et quand c'était le cas, la concurrence de candidats aurait été rendue difficile. La loi sur les marchés publics n'a ainsi pas été respectée. Grâce à ce système, Tony Coonen et d'autres collaborateurs se seraient bien enrichis.
Négligences et mea culpa
Prenant la parole, le prévenu a admis avoir été trop peu scrupuleux dans la gestion de certaines dépenses. "J'ai été négligent dans le règlement des frais de restaurant, de décoration et de transport. Sur ce point, je veux vraiment faire mon mea culpa. Je n'ai jamais eu de mauvaises intentions. Si j'ai tenu des réunions à la maison pendant la période du coronavirus, il n'était pas nécessaire de mettre les frais de restauration à la charge de l'organisation", a notamment expliqué celui qui fut un ténor du parti socialiste dans le Limbourg pendant des années. Tony Coonen fut également le compagnon de l'ex-bourgmestre socialiste de Hasselt Hilde Claes.
Les peines que l'ancien dirigeant du Voorzorg pourrait encourir sont lourdes. Il risque quatre ans d'emprisonnement, une amende de 8 000 euros et une interdiction d'accès à la fonction d'administrateur pendant dix ans. En outre, une amende de 32 000 euros pourrait frapper son entreprise de consultance "Pantha Rhei".
Annelies Verlinden appelle le Parlement à intensifier sa lutte contre la corruption des députésLe socialiste pourrait aussi perdre ses droits civiques pendant cinq ans. C'est sur ce point précisément que ses avocats ont tiqué en arguant que le dossier prend ici les allures d'un règlement de compte politique. "Dans cette affaire, on réclame sa tête, ils ont décidé que l'homme terminera sur le bûcher", ont dénoncé les avocats. Maître Jeroen Vandenberk a rappelé que la peine doit être raisonnable et juste. Selon eux, une peine d'emprisonnement de quatre ans est exagérée. Selon l'avocat, l'ex-patron de la mutualité socialiste a été, pour les mêmes faits, en détention préventive à Lantin. En outre, il bénéficie d'un casier judiciaire vierge, une raison de plus, pour son avocat, "de lui donner l'occasion de reprendre sa vie en main".
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