Le Soul Botingo Cameroun révolutionne la musique des années 80 ! Prince Eyango a malheureusement été le seul à porter véritablement ces sonorités de makossa accéléré selon les spécialistes musicaux. Sorti en 1989, l’album éponyme « Soul Botingo » consacre des décennies propres à Ndedi Eyango, surnommé « roi du Soul Botingo ». Cette création hybride domine les charts nationaux ! Un rythme qui transcende le makossa traditionnel.

► 1989 : Prince Eyango crée son empire musical

L’album « Soul Botingo » de 1989 marque l’apogée de cette révolution musicale camerounaise. Prince Eyango s’impose comme l’unique maître de ce rythme hybride qui mélange habilement makossa traditionnel et innovations chorégraphiques modernes.

Marie Debattis Fiatchoua, journaliste musicale reconnue, confirme cette domination : « Prince Eyango était un pur guitariste, avec le Soul Botingo, il a un peu plus de vitesse ». Cette accélération rythmique distingue fondamentalement sa création des standards makossa conventionnels.

Les surnoms « Bantene mi » et « Salut les mariés » témoignent de la popularité exceptionnelle de l’artiste dans les années 80 et début 90. Ces appellations affectueuses illustrent parfaitement l’impact culturel de cette musique sur la société camerounaise.

→ Highlife du Ghana inspire le génie camerounais

L’influence du highlife ghanéen transparaît clairement dans les compositions de Prince Eyango. Cette fusion créative entre traditions musicales ouest-africaines et innovations camerounaises produit un résultat artistique révolutionnaire pour l’époque.

Le Soul Botingo surpasse temporairement le makossa traditionnel grâce à sa chorégraphie dynamique. Cette innovation majeure transforme définitivement l’approche scénique des artistes camerounais contemporains.

Malheureusement, Prince Eyango demeure le seul véritable porteur de ce rythme spécifique. Cette situation interroge sur la transmission artistique et la pérennité des créations musicales individuelles au Cameroun.

L’héritage musical de Prince Eyango influence encore aujourd’hui de nombreux artistes nationaux. Cependant, aucun successeur n’égale véritablement l’authenticité et l’innovation de cette période dorée des années 80-90.

Cette création unique illustre parfaitement la richesse créative de la scène musicale camerounaise. Le Soul Botingo reste ancré dans la mémoire collective comme une référence incontournable du patrimoine artistique national.

Le Soul Botingo peut-il encore séduire les nouvelles générations d’amateurs de musique camerounaise ?