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PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP
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Sofia (le prénom a été modifié), 34 ans, a choisi son métier de cœur : psychologue clinicienne. Encouragée par ses parents à suivre une voie « passion », elle remet en question ce projet après avoir été confrontée à la réalité du marché du travail. Pour « Marianne », elle raconte.
J’ai un parcours un peu atypique et compliqué. J’ai eu beaucoup de mal à me trouver au lycée, je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. J’ai choisi la filière littéraire en ayant déjà l’envie d’être psychologue. Mais, à l’époque, ma sœur m’a fait très peur en me disant : « Attention, tu vas te trouver avec des gens qui veulent régler leurs problèmes. Tu ne vas pas te faire beaucoup d’amis. » Sauf que, vivant des problèmes de harcèlement scolaire, j’avais très envie que ça s’améliore socialement pour moi. Alors je ne me suis pas lancée de suite dans cette voie.
Mon orientation a été fastidieuse. Ne sachant pas quoi faire, j'ai commencé par suivre mes deux talents : l’écriture et le chant. Je me suis donc inscrite en fac de lettres, avant d’arrêter un mois et demi plus tard pour rejoindre le conservatoire de chant. C’était pour moi une fuite en avant qui a duré six ans. Et je dirai même avec du recul, une forme de phobie scolaire tardive. Les autres élèves suivaient une formation en parallèle ou avaient un travail, mais pas moi. Je me suis donc perdue pendant ces années de conservatoire qui ne m’a mené nulle part professionnellement.