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Skip teste des robots livreurs à Markham

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Skip lance un projet pilote de livraison par robots à Markham en Ontario. L'initiative de trois mois met en service quatre robots supervisés qui opèrent dans un rayon de deux kilomètres. Chaque robot doit être accompagné d'un guide humain.

Nous construisons une entreprise de robotique canadienne moderne fondée sur la pratique, pas sur le battage médiatique , a déclaré Cameron Waite, PDG de Real Life Robotics, lors d'une entrevue accordée à Radio-Canada dimanche. L’entreprise gère le projet en compagnie de Skip.

Un portrait de Cameron Waite.

Cameron Waite est le PDG de Real Life Robotics.

Photo : Radio-Canada

Notre mission est simple : économiser du temps pour les gens et rendre la livraison locale plus durable économiquement et environnementalement pour les familles canadiennes, a-t-il expliqué.

M. Waite dirige Real Life Robotics, une entreprise de Velocity, l'incubateur d’entreprises en démarrage de l'Université de Waterloo. L'entreprise s'est associée à Skip pour ce projet qui fait suite à un essai pilote réalisé en mars. Les robots peuvent transporter jusqu'à 50 kilogrammes par livraison. Ils fonctionnent quotidiennement entre 11 h et 21 h, beau temps mauvais temps.

Nous avons eu une réaction fantastique de la part de tous ceux qui ont interagi avec les robots, aussi bien les piétons et les gens sur la route que les clients qui reçoivent leurs biens, a souligné M. Waite lors de l'entrevue.

Pourtant, cette innovation soulève des questions de sécurité. Toronto a banni l'utilisation de robots similaires sur ses trottoirs et ses pistes cyclables en décembre 2021.

Une technologie adaptée au Canada

Les robots utilisés à Markham ne sont pas une nouveauté. Kiwibot, l'entreprise qui fournit la technologie, exploite déjà près de 500 robots sur plus de 20 campus universitaires aux États-Unis depuis cinq ans.

C'est exactement la même technologie que Skip utilise maintenant, a confirmé Kim Fennell, directeur commercial chez Kiwibot, en entrevue dimanche. Nous n'aurions pas déployé cette technologie dans une ville si nous n'étions pas convaincus qu'elle serait très sécuritaire.

Un portrait de Kim Fennell.

Kim Fennell est directeur commercial chez Kiwibot.

Photo : Radio-Canada

Les robots sont équipés de capteurs ultrasoniques, de caméras et de Lidar. Cela donne à l'unité la capacité d'avoir une conscience spatiale dans toutes les conditions météorologiques, a expliqué M. Waite lors de la démonstration du robot dimanche.

Un processus simple mais supervisé

Le fonctionnement du système reste simple pour les consommateurs. Les clients de Skip dans la zone géographique visée à Markham voient apparaître l'option livraison par robot lorsqu'ils ouvrent l'application.

Quand vous cliquez dessus, tous les restaurants participants apparaissent. Vous sélectionnez le restaurant que vous voulez, passez la commande que vous passeriez normalement, a expliqué M. Waite.

Paul Sudarsan, vice-président du commerce de détail et des nouveaux secteurs d'activité chez Skip, a démontré le processus dimanche en commandant des croissants. L'application est vraiment simple. Avec l'application Skip, vous l'ouvrez et vous avez accès aux options, a-t-il expliqué.

Puis, le robot arrive. Je scanne simplement ce code QR et je tape un mot de passe pour l'ouvrir, donc c'est sécurisé, a démontré M. Sudarsan lors de la réception de la commande dimanche.

Cependant, pour l'instant, chaque robot doit être accompagné d'un guide humain. Nous voulons vraiment nous assurer que nous comprenons toutes les variables impliquées dans le déploiement d'une technologie comme celle-ci, a ajouté M. Waite.

Des défis

La question de la sécurité demeure centrale dans ce débat. Toronto a pris une position ferme en interdisant ces robots il y a trois ans.

Je pense que des villes comme Markham, tout comme des villes aux États-Unis, se préoccupent toutes évidemment de la sécurité, a reconnu M. Fennell. Il est vraiment important que d'un point de vue réglementaire, vous mettiez en place le bon type de directives et de garde-fous.

L'entreprise insiste sur les mesures de sécurité. [Le robot] va très lentement. Nous pouvons le faire aller aussi vite que nous le voulons, mais nous avons tendance à le faire aller à un rythme humain, a précisé M. Fennell.

Elaine Mosconi, professeure titulaire et directrice du centre de recherche sur les organisations intelligentes à l'Université de Sherbrooke, soulève d'autres préoccupations. Il n'y a pas encore de réglementation en tant que telle, qu'il soit au niveau des transports, qu'il soit au niveau de la sécurité, au niveau des standards d'utilisation des types de robots, a-t-elle déclaré.

Un portrait d'Elaine Mosconi.

Elaine Mosconi est professeure titulaire et directrice du centre de recherche sur les organisations intelligentes à l'Université de Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada

Qui va être responsable? Tous les volets éthiques, les cadres légaux qui entourent l'utilisation de ces robots, j'ai l'impression que ça peut poser des défis sociétaux qui ne sont pas encore prêts à être répondus, a-t-elle ajouté.

Un impact sur l'emploi?

L'automatisation de la livraison soulève des questions sur l'avenir de l'emploi dans ce secteur.

Harry Holzer, professeur de politique publique à l'Université Georgetown, adopte une perspective historique. Pour moi, ce type de robotique n'est pas terriblement différent de l'automatisation que nous avons vue au cours des quelques siècles précédents, a-t-il déclaré.

Il y a des emplois qui sont déplacés par les robots ou par d'autres types d'automatisation, les gens qui font essentiellement la même chose que les robots. D'autre part, il y aura des avantages économiques avec des coûts plus bas, des prix plus bas, a-t-il expliqué.

De nouveaux types de catégories d'emplois deviendront disponibles aux gens qui construisent les robots, les maintiennent, les mettent en opération.

Mme Mosconi partage cette vision optimiste. Les robots vont faire des tâches qui sont répétitives, qui sont moins intéressantes pour une personne, a-t-elle déclaré. Qu'est-ce qui est arrivé dans le secteur manufacturier? On a eu besoin de plus de personnes parce que la productivité augmente.

Elle voit cette évolution, selon elle, peut mener à un épanouissement. On cherche de plus en plus à occuper des rôles qui viennent nous apporter un sens dans la vie, a-t-elle souligné.

Skip et Real Life Robotics voient grand pour l'avenir : ils prévoient déployer jusqu'à 500 robots à l'échelle nationale d'ici trois ans.

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