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Sio Silica promet des bénéfices annuels allant jusqu’à 20 M$ à la Nation Brokenhead

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L’entreprise minière Sio Silica promet d’accorder des bénéfices allant jusqu’à 20 millions $ à la Nation ojibwée Brokenhead, si son projet de sable siliceux se concrétise.

Sio Silica indique qu'elle offrira 5 % de ses bénéfices à la Nation Brokenhead, une fois que le projet d'extraction du sable aura atteint sa pleine capacité.

L'entreprise albertaine veut extraire jusqu'à 33 millions de tonnes de quartz cristallin ultrapur sur une période de 24 ans. Cette proposition a été rejetée par le gouvernement néo-démocrate en 2024.

L'entreprise a tenu une série de rencontres avec les membres de la Nation Brokenhead depuis l'automne dernier dans le cadre d'une nouvelle démarche visant à obtenir un permis environnemental pour son exploitation.

Lors d'une présentation à l'hôtel Club Regent de Winnipeg lundi, les responsables de Sio Silica ont présenté une diapositive indiquant que ses activités minières apporteront des avantages financiers importants à la Première Nation qui compte 2307 membres.

Une main qui attrape de sable de silice.

Le produit convoité par Sio Silica est le quartz cristallin ultrapur, qui est exempt à 99,85 % de contaminants tels que le bore, le thorium, l'uranium et d'autres éléments qui diminuent la valeur industrielle de la silice. (Photo d'archives).

Photo : Radio-Canada / Gary Solilak

Feisal Somji, le président-directeur général de Sio Silica, indique que ces avantages comprennent des opportunités d'emploi, de formation et d'éducation.

Nous devons veiller à ce que chacun bénéficie d'une formation, d'un enseignement et de ressources adéquats, a-t-il affirmé.

Le sable que Sio Silica espère extraire ne se trouve pas sous les terres de la Nation Brokenhead.

La présidente de Sio Silica, Carla Devlin, explique que des consultations sont cependant menées auprès de la Nation de Brokenhead, car elle est la Première Nation la plus proche des puits que son entreprise prévoit de forer.

Nous pensons que les Premières Nations doivent être présentes à la table des négociations avant l'approbation, et non après. Si nous voulons vraiment une véritable réconciliation, alors c'est une question de partenariat.

Carla Devlin n'a toutefois pas confirmé si un partenariat officiel avec la Nation de Brokenhead était envisagé ou si les avantages promis à la communauté dépendent du soutien officiel des populations se trouvant dans la zone du projet.

Le chef de la Nation Brokenhead, Gordon Bluesky, n'a lui aussi pas confirmé si un partenariat officiel était envisagé.

Dans un communiqué, M. Bluesky a indiqué qu'il était important que les membres de la Nation ojibwée Brokenhead comprennent l'ampleur du projet proposé pour leur territoire.

Selon lui, des projets de développements menés dans le passé ont eu des répercussions sur les terres et l'eau, sans qu'il n'y eût de bénéfice pour la nation ni pour le bien-être de ses membres.

Cela ne peut pas continuer, souligne-t-il.

Si nous voulons réellement faire progresser la réconciliation économique sur notre territoire, elle doit se faire selon nos conditions.

Moins de puits à forer

La demande initiale de permis environnemental de Sio Silica a été rejetée par la province en raison de préoccupations liées aux effets potentiels sur la qualité de l'eau et la stabilité géologique de l'aquifère qui contient du quartz cristallin ultrapur.

Ce quartz peut être utilisé pour produire des panneaux solaires, de nouvelles batteries et des semi-conducteurs.

Sio Silica a proposé de forer jusqu'à 7200 puits à l'est et au sud-est de Winnipeg pour extraire la substance recherchée à environ 50 mètres sous la surface.

La Commission de protection de l'environnement, un organisme provincial indépendant, a exprimé des inquiétudes concernant le projet. Elle a demandé au gouvernement d'approuver le projet seulement après l'imposition de plusieurs conditions et d'insister pour que le projet soit réalisé par étapes, en ne forant que quelques mines dans un premier temps.

Dans sa présentation de lundi, Sio Silica propose désormais de forer 25 puits au cours de la première année d'exploitation et 75 puits l'année suivante.

Depuis que la province a rejeté la demande de licence de Sio Silica, la société minière a rebaptisé son projet SiMBA et a modifié ses plans pour un forage plus progressif. Elle a aussi commencé à mener des consultations auprès de la Nation Brokenhead.

Taylor Galvin est une membre de la Nation Brokenhead. Elle s'oppose au projet d'extraction du quartz cristallin ultrapur et se demande pourquoi Sio Silica n'avait pas consulté les Premières Nations lors de sa première tentative d'obtention d'un permis environnemental.

Elle a aussi remis en question la sincérité des efforts actuels de l'entreprise.

C'est une condition politique qu'ils doivent tous respecter, et que nous devons tous respecter, de nos jours, n'est-ce pas ? Cela leur donne une bonne image, a affirmé Taylor Galvin.

Avec les informations de Bartley Kives

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