NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

Jérémie Lusseau/Hans Lucas
Article abonné
Simon est diplômé d'un master de marketing d'une école de commerce post-bac. Pour « Marianne », il raconte comment ses convictions écologiques justifient sa persévérance à vouloir intégrer un secteur de plus en plus compétitif – l'alimentation durable – et l'obligent à repartir en formation, à 32 ans.
J'ai fait mon lycée en région parisienne, dans un lycée public vers Montrouge (Hauts-de-Seine). J'ai eu un parcours scolaire un peu chaotique, et à 17-18 ans, je ne comprenais pas vraiment les enjeux derrière mon choix d'études. J’ai suivi les filières qu'on propose quand on ne sait pas ce qu’on veut faire, c'est-à-dire les plus générales possibles. Quand la famille peut se le permettre, c'est direction l'école de commerce.
À LIRE AUSSI : Emma, diplômée d'une école d'arts appliqués renommée : "En tant qu'alternante, j'ai dû être cheffe de projet"
J'ai fait mes études à Novancia Business School mais l'école n’existe plus, le programme a été absorbé par le groupe ESCP. Sur un CV, personne ne sait ce qu’est cette école, les enseignements étaient considérés comme acceptables. Le problème de l’école de commerce, c'est que c’est très généraliste. On n'aborde rien en profondeur et les connaissances sont rarement appliquées en entreprise. Lors de mes deux années de master, j'étais en alternance dans une coopérative bijoutière en tant que chargé de communication avant de travailler chez Citroën en tant que chargé d’études publicitaires. Au début, ça ressemblait beaucoup à un stage de quatrième. Mais dans les grands groupes, les process sont très ancrés et on les remet rarement en question. On va donc recruter des apprentis même si on n'en a pas besoin. C’est clairement pour les quotas. J'ai fini par changer de service.