Le seul survivant du crash Air India fait le tour du monde après la tragédie qui a coûté la vie à 241 personnes le 12 juin 2025 près d’Ahmedabad. Vishwash Kumar Ramesh, citoyen britannique d’origine indienne de 40 ans, demeure l’unique rescapé confirmé parmi les 242 passagers et membres d’équipage du Boeing 787-8 Dreamliner à destination de Londres Gatwick. « Trente secondes après le décollage, il y a eu un bruit fort puis l’avion s’est écrasé », témoigne le miraculé du siège 11A depuis son lit d’hôpital où il soigne ses blessures au thorax, aux yeux et aux pieds. Cette tragédie aérienne, la première impliquant un Boeing 787 depuis sa mise en service en 2011, révèle un récit de survie extraordinaire au cœur d’une catastrophe qui ébranle l’aviation mondiale.

Le destin extraordinaire de Vishwash Kumar Ramesh illustre l’imprévisibilité tragique des accidents aériens. Assis au siège 11A, ce père de famille britannique visitait sa famille en Inde avant de rentrer à Londres avec son frère Ajay Kumar, 45 ans, porté disparu depuis le crash.

« C’est arrivé si vite. Quand j’ai repris conscience, il y avait des corps autour de moi », confie le survivant aux journalistes du Hindustan Times. Cette description glaçante révèle l’ampleur de la destruction qui a suivi l’impact de l’appareil dans le quartier résidentiel de Meghani Nagar.

Le commissaire de police d’Ahmedabad, G.S. Malik, confirme officiellement : « Un survivant a été trouvé au siège 11A et reçoit des soins hospitaliers ». Cette information contraste dramatiquement avec le bilan provisoire de 204 corps récupérés sur les lieux du sinistre selon les autorités locales.

L’homme d’affaires de 40 ans décrit les instants qui ont suivi sa reprise de conscience : « J’étais effrayé. Je me suis levé et j’ai couru ! Il y avait des morceaux de l’avion partout autour de moi. Quelqu’un m’a attrapé, m’a mis dans une ambulance et m’a emmené à l’hôpital. »

Cette séquence bouleversante s’est déroulée dans un chaos indescriptible après que le Boeing 787 ait percuté un foyer d’étudiants en médecine du B.J. Medical College, causant également des victimes au sol. Entre 50 et 60 étudiants ont été hospitalisés selon la Fédération de l’Association médicale de toute l’Inde.

Crash Air India révèle défaillance technique critique

L’enquête sur le crash d’Air India 171 s’oriente vers une défaillance technique majeure survenue durant la phase critique de montée initiale. Le Boeing 787-8 Dreamliner, immatriculé VT-ANB et âgé de 11 ans, avait décollé de la piste 23 de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel à 13h38 heure locale.

Les données radar révèlent que l’appareil n’a atteint qu’une altitude maximale de 625 pieds avant de perdre le contact radio à 230 pieds. « L’équipage a lancé un appel Mayday au contrôle aérien », précisent les enquêteurs, indiquant une situation d’urgence immédiate à bord.

Les témoins oculaires du quartier Meghani Nagar rapportent avoir entendu « de multiples explosions suivies d’épais panaches de fumée » lorsque l’avion a percuté les bâtiments avant de glisser dans les structures résidentielles.

Cette tragédie marque le premier accident mortel impliquant un Boeing 787 depuis l’introduction de cet appareil de nouvelle génération en 2011. L’avion, propulsé par des moteurs General Electric GEnx-1B67, avait été livré à Air India en janvier 2014 après une commande passée en 2005.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l’accident de « dévastateur » tandis que le roi Charles III et la reine Camilla ont exprimé leur « profonde tristesse » face à cette tragédie touchant 53 ressortissants britanniques parmi les victimes.

Les autorités indiennes mobilisent des moyens considérables : au moins sept camions de pompiers, de multiples ambulances, les forces de sécurité industrielle centrale (CISF) et l’armée indienne participent aux opérations de secours. Un hôpital militaire a été placé en état d’alerte pour assister les efforts de soins aux victimes.

L’Aircraft Accident Investigation Bureau (AAIB) d’Inde dirige l’enquête technique avec l’assistance de quatre enquêteurs britanniques de l’Air Accidents Investigation Branch. Les boîtes noires et l’enregistreur vocal du cockpit fourniront des éléments cruciaux pour déterminer les causes exactes de cette catastrophe aérienne.

Les opérations aéroportuaires d’Ahmedabad ont progressivement repris avec des « vols limités » tandis qu’une ligne d’assistance dédiée (+91 99741 11327) a été mise en place pour les familles des victimes. À Londres Gatwick, un centre d’accueil spécialisé soutient les proches des passagers britanniques touchés par cette tragédie sans précédent.

Cette catastrophe ravive les préoccupations sur la sécurité aérienne en Inde, pays où Air India avait déjà connu des incidents mortels, notamment en 2020 avec un Air India Express qui avait dérapé d’une piste par temps de pluie, tuant 17 personnes.

Le miracle de Vishwash Kumar Ramesh, seul rescapé confirmé de cette hécatombe, témoigne de la fine frontière entre la vie et la mort dans les accidents aériens majeurs. Son récit poignant restera gravé comme un symbole d’espoir au cœur d’une des pires tragédies de l’aviation civile moderne.

Comment ce miracle du siège 11A peut-il expliquer les mécanismes de survie lors des crashes aériens ?