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Sécurité enfants vacances Cameroun – les cas d’enlèvements explosent de 40% pendant les congés scolaires selon les statistiques officielles de 2025. Cette recrudescence alarmante pousse les autorités à lancer une campagne de sensibilisation massive auprès des familles yaoundéennes. Les quartiers périphériques enregistrent le plus fort taux d’agressions contre les mineurs, transformant chaque sortie en source d’angoisse pour les parents.
Quelles mesures concrètes adopter pour protéger efficacement nos enfants cet été ?
Enlèvements d’enfants : explosion des cas au Cameroun
Les forces de sécurité recensent actuellement 23 cas d’enlèvements d’enfants depuis le début des vacances de juin 2025, contre 16 l’année précédente. «Il faut resserrer les lignes d’encadrement dans tous les domaines», alerte Sylvain Bengono, délégué régional de la Jeunesse et de l’Éducation civique.
Cette hausse spectaculaire touche particulièrement les enfants âgés de 6 à 12 ans dans les zones urbaines de Douala et Yaoundé. Les ravisseurs exploitent la baisse de vigilance parentale typique des périodes de congés pour frapper.
Les témoignages de familles victimes révèlent des modes opératoires similaires : approche dans les lieux publics, promesses de cadeaux, isolement progressif de l’enfant. «Nous ne les laissons jamais seuls», confie Marie Bessa, mère de famille traumatisée par une tentative d’enlèvement à Bastos.
La gendarmerie intensifie ses patrouilles dans 15 arrondissements identifiés comme à risque, avec des dispositifs spéciaux déployés près des aires de jeux et centres commerciaux.
Vigilance parentale : conseils d’experts sécuritaires
«Rien ne vaut la présence des parents», martèle Réhound Nguengbi, administrateur civil spécialisé en protection de l’enfance. Cette recommandation s’impose comme règle d’or face à l’ampleur des menaces actuelles.
Les spécialistes préconisent l’accompagnement systématique des enfants de moins de 10 ans lors des sorties. L’installation d’applications de géolocalisation sur les téléphones des adolescents constitue également une mesure préventive efficace.
Dans les quartiers sensibles, l’organisation de rondes de surveillance parentale volontaire montre des résultats encourageants. À Mvog-Mbi, ce système a permis de déjouer 3 tentatives d’approches suspectes en deux semaines.
Les experts insistent sur l’importance du dialogue : expliquer les dangers sans traumatiser, enseigner les numéros d’urgence, définir des mots de passe familiaux pour identifier les personnes autorisées à récupérer l’enfant.
La sensibilisation dans les églises et mosquées amplifie cette campagne de prévention communautaire.
Cette mobilisation générale suffira-t-elle à endiguer la vague d’insécurité qui menace nos enfants pendant les vacances ?