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Scanners, vidéosurveillance algorithmique : la région Auvergne-Rhône-Alpes veut renforcer la sécurité devant les lycées

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Près de deux semaines après le meurtre d'une surveillante au collège de Nogent (Haute-Marne), la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé son intention de déployer de nouveaux dispositifs de sécurité aux abords des lycées – des scanners corporels ainsi que des caméras de surveillance algorithmique. Reste à convaincre la préfecture et le gouvernement, alors que ces technologies ne sont pour l'heure utilisées que lors de grands évènements.

Dix ans après le déploiement de portiques de sécurité dans les lycées, décidé par Laurent Wauquiez en 2015, la région Auvergne-Rhône-Alpes passe à l’étape supérieure. À l’issue d’une assemblée plénière, le 26 juin dernier, son président Fabrice Pannekoucke a annoncé sa volonté d’expérimenter la mise en place de scanners corporels à ondes millimétriques ainsi que de la vidéosurveillance algorithmique dans certains établissements. « C'est un sujet qui nous oblige et si nous ne faisons rien, nous portons une part de responsabilité dans ce qu'il peut se passer », a ainsi déclaré le président de la Région devant la presse, faisant référence au meurtre d’une surveillante de collège à Nogent (Haute-Marne), le 10 juin dernier.

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Quelques heures après le drame, le Premier ministre, François Bayrou, avait proposé plusieurs mesures pour endiguer « l’épidémie » d'attaques à l'arme blanche en milieu scolaire, dont l’installation de portiques détecteurs de métaux à l’entrée de certains établissements. Une « fausse bonne idée », considère Fabrice Pannekoucke, cité par le mensuel local Lyon Capitale, tout en pointant « les limites techniques et logistiques majeures » d'un tel dispositif.

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La région Auvergne-Rhône-Alpes souhaite ainsi continuer à jouer son rôle de précurseur en matière de sécurité dans les établissements scolaires, avec la mise en place de scanners – dont l’utilisation est jusqu’à présent limitée aux aéroports ou aux événements rassemblant plus de 300 personnes. Ces scanners « détectent sans contact la présence d’objets dangereux dissimulés sur une personne. Ils offrent ainsi une solution pour renforcer la sécurité en identifiant rapidement toute menace », souligne la collectivité dans un communiqué. Reste à convaincre le gouvernement et la préfecture, sollicités afin d’obtenir des « autorisations exceptionnelles » légales.

Un dispositif retoqué à Nice

Concernant la surveillance algorithmique, reposant sur l’intelligence artificielle, elle permet d’analyser en temps réel les images afin de « détecter rapidement des comportements suspects ou des situations à risque ». Pour l’heure, cette technologie a été testée pendant les Jeux olympiques de Paris mais également à Nice, où quelque 4 500 caméras de surveillance algorithmiques ont été déployées devant les écoles dès 2020. Mais le 20 mai dernier, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), rappelant « la nécessité de réduire l’analyse des personnes sur la voie publique au strict minimum », a exigé que ces dispositifs soient débranchés.

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La généralisation de ce type de dispositif est également décriée par l’opposition de gauche de la Région, l’élu grenoblois Stéphane Gemmani (PS) ayant alerté sur le « risque d’un glissement vers une surveillance algorithmique généralisée », selon les informations du Figaro. L’élu socialiste a par ailleurs pointé le risque « d’attroupement » lié à l’attente devant les scanners. Rappelons également que ces dispositifs ne coûtent pas moins de 150 000 à 200 000 euros pièce.

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