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CHRONIQUE - Chaque semaine, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il imagine la rentrée de Benoît en sixième, suivi de près par une mère inquiète de le voir traverser Barbès et la Goutte d’Or à pied. Sans préjugés.
C’est le grand jour. Benoît rentre en sixième, dans une école publique de l’Est parisien. Pas question que ses parents l’accompagnent, il a 11 ans, ce n’est plus un bébé. Valérie (sa mère) s’inquiète car le chemin lui semble dangereux (Barbès, la Goutte d’Or, porte de la Chapelle puis Stalingrad), mais elle réprime ces préjugés racistes. Elle vote à gauche depuis quarante ans ; pas question de se laisser contaminer par les idées nauséabondes de CNews.
Par sécurité, elle décide toutefois de le suivre à distance, sans se faire remarquer. Elle l’observe, fière de lui : malgré les sollicitations d’autoentrepreneurs dynamiques, Benoît refuse d’acheter du crack, de la coke, de la méthamphétamine afghane (l’une des meilleures du monde) et des corans (mais il décline cette dernière proposition sans mépris ni islamophobie).
Quelque chose, toutefois, chiffonne Valérie. Soudain, elle comprend : Benoît change de trottoir plus souvent lorsqu’il s’apprête à croiser un racisé qu’un blanc. A-t-elle…