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La sœur d'une femme tuée en 2017 a obtenu le renvoi d’une juge d’instruction devant l'instance disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature. Si ce type de procédure a été rendu possible par une réforme de 2008 et fait l'objet d'un nombre grandissant de requêtes par des justiciables, dans les faits, les plaintes qui aboutissent se comptent sur les doigts d'une main et seul un magistrat s'est vu infliger une sanction.
Une fois n’est pas coutume dans le monde judiciaire, les rôles vont s’inverser. Une juge d’instruction du tribunal judiciaire de Senlis (Oise) va être renvoyée devant l’instance disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Cette décision intervient à la suite de la plainte déposée par la sœur d’une femme retrouvée morte à son domicile de Pont-Sainte-Maxence, dans ce même département, le 4 avril 2017. Sylvaine Grévin, à l’origine de la requête, avait ainsi dénoncé « une enquête bâclée », alors que la justice avait initialement écarté l’hypothèse du féminicide.
Les enquêteurs avaient en effet privilégié la possibilité d’une chute accidentelle, faisant abstraction des conclusions médico-légales comme d’un contexte avéré de violences conjugales, y compris quelques jours avant la mort de Bénédicte Belair. Depuis, l’ex-conjoint de la victime a été mis en examen pour violences aggravées, mais Sylvaine Grévin, devenue présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicides, regrette toujours un procès biaisé et une audition « traumatisante » face à la magistrate mise en cause, en avril 2018.