Language

         

 Publicité par Adpathway

Saint-Pierre-et-Miquelon : le Ravenel aurait été retrouvé 63 ans après sa disparition

1 month_ago 14

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Le Ravenel a mystérieusement disparu au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon en janvier 1962 avec 15 personnes à bord.

Le Ravenel a mystérieusement disparu au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon en janvier 1962 avec 15 personnes à bord. Studio Briand

La semaine dernière, une épave photographiée par le CNRS pourrait être ce chalutier disparu depuis janvier 1962 avec 15 hommes à bord. Ce lundi 2 juin, cette découverte sera déclarée à la préfecture.

Passer la publicité Passer la publicité

Le sujet est de toutes les conversations à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le Ravenel, chalutier disparu au large des côtes depuis janvier 1962, aurait été retrouvé. En mission sur l’archipel, le CNRS a mis ses équipements à disposition pour aller sonder une épave non répertoriée. Sa présence avait été repérée par Karl Beaupertuis, marin pêcheur et capitaine sur les ferries à la retraite, il y a une vingtaine d’années. L’intuition le guidant, il a sollicité les équipes du CNRS pendant une journée pour envoyer des drones vers la carcasse afin d’en remonter des images.

Vendredi 30 mai, SPM La 1re consacrait la totalité de son journal télévisé au résultat. Sur le plateau, Karl Beaupertuis et Laurent Chauvaud, directeur de recherches au CNRS, détaillaient leur découverte devant des images émouvantes. On y voit un bateau « en parfait état de conservation, qui n’a été ni harponné ni touché par un caillou », disent-ils. L’épave, posée sur un fond de sable au sud-est de l’archipel, mesure entre 30 et 35 m pour 7 à 8 m de large, gît à 120 m de fond et se trouve à 7 miles nautiques de Saint-Pierre. Soit à une heure de navigation des côtes. Selon les deux découvreurs, il est plus que probable qu’il s’agisse du Ravenel. « Nous avons identifié d’autres pièces du bateau. Même les mâts sont restés en place. C’est impressionnant. Pour moi, il n’y a pas de doute », a déclaré Karl Beaupertuis. D’autres sont plus prudents, même si, selon une source proche du dossier, « nous en étions à chercher des indices que ce n’était pas le Ravenel ».

Une seule veuve encore en vie

C’est un moment historique pour Saint-Pierre-et-Miquelon. La nouvelle a provoqué à la fois un grand soulagement, de l’excitation et de l’appréhension. Au journal de SPM La 1re, les témoignages de Sybil Olano, président de l’association Le Ravenel, ou d’André Autin-Hebditch, président de l’association Recherche du Ravenel 2019-2020, étaient à l’unisson, les larmes affleurant derrière les sourires. Les deux hommes vivent avec un deuil jamais refermé depuis soixante-trois ans. Le premier avait 11 ans quand son père a été emporté avec le chalutier. Le second avait cédé sa place à son frère sur le bateau car celui-ci voulait gagner de l’argent pour son mariage.

Tous les marins et leurs familles connaissent les dangers de la mer. Ce jour de janvier 1962, elle a pris 15 personnes. L’événement est resté dans les mémoires, hantant les survivants. Une seule veuve de ces marins est encore en vie. Parti pour une campagne de pêche, le navire ne reviendra pas à quai, probablement emporté par une accumulation de glace. Des éléments avaient été retrouvés sur les côtes de Terre-Neuve, mais jamais aucun corps. En 2021 et 2022, les familles avaient repris espoir. Deux campagnes de recherches avaient été relancées avec des moyens de haute technologie. Le DriX, drone de surface conçu par la société iXBlue à La Ciotat, avait scanné des zones prédéterminées où le Ravenel aurait pu se trouver. Sans succès. L’épave retrouvée la semaine dernière se trouvait tout près d’une de ces zones.

Ce lundi 2 juin, Karl Beaupertuis va déclarer sa découverte de l’épave à la préfecture, comme le veut la procédure. La suite ne lui appartiendra plus. Les services culturels de l’état prendront le relais. Le préfet a d’ores et déjà annoncé que le ministère de la Mer et celui des Outre-Mer avaient été saisis. Demain, seuls des archéologues du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) ou des experts scientifiques mandatés pourront explorer l’épave afin de l’identifier. Des corps pourraient être prisonniers de la ferraille. Les moyens techniques pour descendre à 120 m de profondeur existent. Il faudra les acheminer jusqu’à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Reste une question sans réponse. Il y a une vingtaine d’années, alors qu’il faisait des recherches pour pêcher le crabe, Karl Beaupertuis avait fait une « croche » et y avait perdu quelques casiers. Pour lui, ce ne pouvait n’être qu’une épave. À l’époque, il avait fait part de cet incident et partagé la position, mais personne n’en avait tenu compte. Sur le plateau de SPM La 1ère jeudi 29 mai, les bras croisés et le ton grave, il a lâché : « Je suis soulagé et agacé de ne pas avoir été écouté. »

Passer la publicité

Passer la publicité

Passer la publicité

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway