L’association Sahel Solidaire Cameroun vient de marquer les esprits avec une soirée caritative exceptionnelle organisée samedi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé. Cette mobilisation révolutionnaire, conduite sous l’égide du ministère des Affaires sociales, vise à transformer la vie de 10 établissements scolaires dans l’Extrême-Nord en proie aux crises multiformes. La présence de la ministre Pauline Irène Nguené témoigne de l’ampleur de cette initiative humanitaire dirigée par Rachel Yaoudam, présidente de cette association éponyme. Découvrez les détails de cette opération solidaire qui redéfinit l’aide aux populations vulnérables camerounaises.

Rachel Yaoudam mobilise : 10 établissements équipés

L’initiative Sahel Solidaire Cameroun révèle l’ampleur de l’engagement associatif dans les zones de crise du pays. Rachel Yaoudam, présidente de l’association, a présenté un programme ambitieux de «dotation de 10 établissements scolaires en équipements pédagogiques et installation sanitaires».

Cette action s’accompagne de «campagnes de sensibilisation dans 5 localités de Moskota, Souléde Roua, et deux en cours de construction d’une clinique à Gaboua». L’association cible prioritairement les régions septentrionales touchées par l’insécurité et les déplacements de populations.

«Nous sommes mobilisés pour soutenir les populations les plus vulnérables. Ensemble, il nous sera possible d’implémenter des projets visant à renforcer la résilience sociale», déclare la présidente lors de cette soirée historique.

Les activités multiformes incluent également le soutien aux femmes et aux personnes à mobilité réduite dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

L’engagement du ministère des Affaires sociales dans cette initiative Sahel Solidaire Cameroun confirme la dimension institutionnelle de cette mobilisation. La ministre Pauline Irène Nguené a validé cette approche collaborative entre secteur public et société civile.

L’association prévoit «la formation de 20 filles dans les zones d’intervention» et «la réalisation de quatre forages dans les localités de Moskota, Souléde Roua». Ces projets concrets répondent aux besoins urgents des populations déplacées de l’Extrême-Nord.

Les «activités génératrices de revenus des femmes et des personnes à mobilité réduite» constituent un volet économique essentiel de cette initiative. Cette approche holistique combine urgence humanitaire et développement durable.

Cette soirée caritative au Palais des Congrès marque un tournant dans la mobilisation citoyenne pour les régions en crise, démontrant la capacité d’organisation de la société civile camerounaise face aux défis sécuritaires et humanitaires.

Pensez-vous que ce type d’initiative associative peut véritablement transformer la situation dans l’Extrême-Nord ?