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S’offrir une parenthèse à Marseille

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Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Le temps d’une escapade de 48 heures, pourquoi ne pas vivre deux France : l’une dense et verticale, l’autre douce et saline ? Quitter Paris, c’est parfois aussi simple que de monter dans un train, car en 3 heures et 20 minutes depuis la gare de Lyon, le TGV traverse banlieues, plaines et oliveraies, jusqu’à Marseille. Promesse de ralentir et parfum de lavande au menu.

Jour 1

Les couleurs de Marseille

À l’arrivée, la gare Saint-Charles, construite en 1925, surprend par son escalier monumental qui descend vers la ville. C’est par ces marches de pierres — et bordées de palmiers — de la place des Marseillaises que commence l’immersion méditerranéenne. Depuis là-haut, la ville dévoile ses contours en strates irrégulières qui se suivent jusqu’à s’effacer dans la mer.

Après avoir déposé ses valises, direction le Vieux-Port pour une croisière des plus singulières : le Ferry Boat relie, depuis plus de 130 ans, la mairie (quai du Port) à la place aux Huiles (Quai de Rive-Neuve) dans une traversée qui ne dépasse pas 283 mètres, la plus courte du monde, dit-on. Moins de cinq minutes suffisent pour tracer une ligne entre le rythme de Paris et celui de Marseille. Déjà, le charme opère.

Le magnétisme du Panier

Les minutes de l’après-midi suivent la courbure du sablier et s’écoulent tout doucement à marcher dans les ruelles du Panier, quartier populaire et maintenant enclave artistique aux allures de carte postale. Des volets turquoise, du linge aux balcons, des graffitis sur les murs et des plantes déposées en grappes devant les maisons : un désordre bien vivant, des images d’une beauté inestimable qu’on n’oubliera jamais.

Photo: Charles-Édouard Carrier Une demeure typique du quartier du Panier

On s’arrête devant la Vieille Charité, devenue musée d’art contemporain, et traverse le passage de Lorette, qui joue le trait d’union entre la ville et le Panier. On déambule jusqu’à l’heure de l’apéro à la place de Lenche, construite sur les vestiges d’une agora grecque. Bercé par l’accent du Sud, on savoure un pastis servi au bar-tabac Au point de vue et des navettes de Marseille, délices à la fleur d’oranger qu’on achète en vrac à la biscuiterie Les navettes des Accoules.

La soirée s’annonce chaude

Pour saisir l’âme de la ville et ce qui touche le cœur des Marseillais, un match au stade vélodrome s’impose. Véritable temple du football marseillais inauguré en 1937, il a aussi été l’un des sites des JO de Paris, accueillant plusieurs matchs de football. On vient y voir jouer l’Olympique de Marseille, fierté locale inégalée depuis 1899.

Juste avant, on peut se gaver de fruits de mer frais en s’attablant au Pierrot Coquillages, un bistro marin discret situé à deux pas du stade. Ce qui fut jadis un petit kiosque d’un écailler marseillais ouvert en 1972 a traversé les époques afin de devenir un refuge pour les amateurs de fruits de mer et de poissons frais du quartier qui cherchent une expérience authentique.

Et si le ballon ne roule pas sur le gazon du stade ce soir-là, pourquoi ne pas s’offrir un spectacle à l’Opéra de Marseille ou dans un des théâtres de la ville qui en compte une trentaine ? Les noctambules, eux, s’animent dans le Cours Julien (surnommé « Cours Ju » par les initiés), quartier connu pour ses bars, boutiques singulières et ruelles colorées d’art urbain.

Jour 2

Le legs des JO 2024

C’est dans le Vieux-Port de Marseille qu’est arrivée la flamme olympique le 8 mai 2024, à bord du trois-mâts Belem. Les épreuves de voile qui se tenaient à Marseille ont forcé la modernisation du stade nautique Florence Arthaud. C’est aujourd’hui un lieu idéal pour une longue marche matinale avant de prendre le chemin du quartier Endoume, un peu plus loin des circuits touristiques, à une vingtaine de minutes du centre, en transport en commun.

À la plage, sans les touristes

Des 111 quartiers qui forment Marseille, Endoume en est un en bord de mer et dont les origines remontent au Moyen Âge. Après une assiette de sardines grillées dans un bistro de quartier à La Relève ou chez Victor — Cave & bistrot, on croise quelques joueurs de pétanque et on flâne un peu avant d’atteindre l’une des criques rocheuses qui s’attachent à la côte. Les eaux de la plage de la Fausse Monnaie, ou encore celles de la Pointe d’Endoume dévoilent des bleus inédits, de l’émeraude au cobalt.

Un dernier panorama

De retour au cœur de l’une des plus vieilles villes de France, c’est au coucher du soleil que Notre-Dame de la Garde révèle toute sa beauté. Perchée à près de 150 mètres au-dessus de la mer et construite sur les bases d’un fort du XVIe siècle, la basilique est surnommée la « Bonne Mère ». Elle offre une vue circulaire sur la ville (et ses toits en tuiles) qui se peint d’orange et de rose, de son port aux collines de Provence.

Photo: Charles-Édouard Carrier Vue depuis la basilique Notre-Dame de la Garde

Pour conclure, impossible de visiter Marseille sans goûter à la bouillabaisse, un plat de pêcheurs devenu emblème gastronomique. Née dans les calanques, elle rassemblait jadis les poissons invendus ou trop abîmés pour le marché et mijotés dans un bouillon safrané et servis avec des croûtons frottés d’ail. Où déguster ce plat ? Chez Michel (ouvert depuis 1946 et face à la plage des Catalans), Chez Fonfon (sur les quais du quartier du Vallon des Auffes) ou encore Chez Madie Les Galinettes (préféré pour sa terrasse au cœur du Vieux-Port).

Viens ensuite le moment où le train se met en marche et file à toute allure vers la Ville lumière. Le goût d’anis qui s’accroche aux images des deux derniers jours, un peu d’herbes de Provence et un savon à lavande dans ses bagages ; ce détour vers le sud n’aura été qu’un préambule à un prochain voyage, plus long et plus lent.

Infos pratiques

Se rendre. Le trajet en TGV de Paris à Marseille se complète en 3 h 20. C’est environ le tiers du temps requis pour le faire en voiture. Il est conseillé de réserver tôt pour obtenir un meilleur prix. Il y a plusieurs départs par jour.

Se déplacer. Marseille se découvre aisément en transport en commun grâce au réseau RTM (la Régie des transports métropolitains), qui combine métro, bus et tram ; une passe d’une journée permet de circuler librement pour environ 8 $.

Hébergement. Le New Hotel Le Quai, à quelques pas du Vieux-Port et du quartier du Panier est une option intéressante. Si on préfère déguster un premier café, caressé par l’air frais et salin de la Méditerranée, on peut opter pour le nhow Marseille, tout près de la marina et de Stade Nautique.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. Les journalistes de la rédaction du Devoir n’y ont pas pris part.

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