Peskov a confirmé la participation de la Russie aux pourparlers d’Istanbul, mais n’a pas nommé les délégués

Publié le 14.5.2025 à 11h42 – Par Liam Anderson – Temps de lecture 2 mn

La délégation russe se rendra à Istanbul le 15 mai pour participer aux négociations avec les Ukrainiens. C’est ce qu’a annoncé mercredi l’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov. Dans le même temps, il n’a pas nommé les participants de Russie.

« En effet, la délégation russe attendra la délégation ukrainienne à Istanbul le jeudi 15 mai, c’est-à-dire demain », a déclaré M. Peskov.

Le président russe Vladimir Poutine a proposé d’avoir des pourparlers directs avec les Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il dirigerait lui-même la délégation ukrainienne. Il était prévu qu’une délégation américaine, dirigée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, assiste également à la réunion. La composition de la délégation officielle russe n’a pas été communiquée. Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré qu’il avait l’intention de demander personnellement à Vladimir Poutine de se rendre à Istanbul.

Le président brésilien déclare qu’il tentera de convaincre Poutine de rencontrer Zelensky à Istanbul jeudi, rapporte l’AFP.

Lula da Silva prévoit de se rendre à Moscou à son retour de Chine.

« Je vais essayer de parler à Poutine. Ça ne me coûte rien de dire : « Hé, camarade Poutine, va à Istanbul et négocie, bon sang ! » », a déclaré Lula lors d’une conférence de presse à Pékin avant son départ.

La Russie est prête à un dialogue sérieux avec l’Ukraine.

C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Ryabkov.

le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Ryabkov.

Autres points :

Le thème d’une éventuelle réunion à Istanbul sur l’Ukraine sera la question de savoir comment assurer un règlement fiable et durable du conflit.

Il est prématuré de faire des prédictions sur les perspectives des négociations à Istanbul.

Il faut tenir compte des réalités sur le terrain, notamment de l’intégration de nouvelles régions à la Russie.

Moscou doute de la capacité de Kiev à parvenir à un accord, ce qui pourrait constituer un obstacle au dialogue.

Un nouveau cycle de négociations entre la Russie et les États-Unis sur le travail des ambassades est prévu, mais il n’y a pas de dates précises.

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