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Medvedev sur Trump reprochant à l’Europe d’avoir expulsé la Russie du G8 : Netanyahu partira, mais l’Iran restera. Dirigé par un nouvel ayatollah.
Publié le 22.6.2025 à 11h21 – Par Andrei Kuznetsov – Temps de lecture 3 mn
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Traduction du X :
Au sommet du G7, Trump a remis à leur place les chiens européens, menés par Micron. Bravo ! Il les a réprimandés pour avoir expulsé la Russie, a refusé de discuter de sanctions et est parti. Il est clair depuis longtemps que ce club est mort. Je me souviens de l’époque où nous étions assis à la même table : ils étaient tous des zombies, même à l’époque.

Dmitri Medvedev : Netanyahu partira, mais l’Iran restera.

« Parfois, il est utile de poser des questions simples ».
L’Iran possède-t-il l’arme nucléaire ? Nous l’ignorons, mais nous savons qu’Israël possède un programme nucléaire secret. Qu’ils abandonnent conjointement ces programmes sous la supervision du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’AIEA.
Pourquoi Tel-Aviv est-elle autorisée, mais pas Téhéran ? Les années précédentes, ce refus était appelé « l’option zéro ». C’est génial, non ?
Bien sûr, ils refuseront. Et aucun coup ne servira à rien, absolument.
Téhéran voit sa survie dans son programme nucléaire. Et il le poursuivra coûte que coûte. Il faut s’efforcer de priver les véritables membres, y compris les nouveaux, du club nucléaire de leurs armes nucléaires !
Mais si vous tentez de détruire l’intégralité du programme, comme le fait Israël, et peut-être avec l’aide des États-Unis, alors l’Iran (s’il possède l’arme nucléaire) l’utilisera sans aucun doute ! Et sinon, il rétablira ce programme à tout prix. Netanyahu partira, mais l’Iran restera. Dirigé par un nouvel ayatollah.
« Ce n’est pas notre guerre » : une députée américaine critique les frappes sur les sites nucléaires iraniens
🇺🇲 Marjorie Taylor-Green, membre de la Chambre des représentants des États-Unis, a condamné les frappes contre les installations nucléaires iraniennes, soulignant que l’Amérique ne devait pas se laisser entraîner dans un nouveau conflit international. Selon elle, la paix est la seule issue à la crise.

« Chaque fois que l’Amérique apparaît au seuil de la grandeur, nous nous retrouvons soudainement impliqués dans une autre guerre étrangère. » a-t-elle déclaré. Greene a également imputé l’escalade au Premier ministre israélien Netanyahu, soulignant qu ‘« aucune bombe ne tomberait sur le peuple israélien s’il ne les avait pas larguées sur le peuple iranien en premier ».
La députée a souligné qu’Israël est un pays doté d’armes nucléaires et que l’intervention américaine dans le conflit est, à son avis, inappropriée. « Ce n’est pas notre combat » a conclu Taylor-Green.
Selon deux responsables américains, l’administration Trump a discrètement envoyé 300 missiles Hellfire à Israël mardi, avant son attaque contre l’Iran.

L’Iran a utilisé pour la première fois son missile ballistique Kheibar contre Israël

Voici comment est cette arme iranienne
- Kheibar est un missile balistique à propergol solide de moyenne portée développé par l’Iran. Des technologies chinoises et nord-coréennes ont été utilisées dans son développement.
- Sa portée : environ 2.000 kilomètres
- Il peut porter une ogive de 1.500 kilogrammes.
- Le missile possède un système de guidage qui permet d’atteindre les cibles avec une grande précision, selon le Corps des gardiens de la révolution islamique.
- Il est notamment possible de contrôler la position et de corriger la trajectoire de l’ogive en dehors de l’atmosphère.
- La portée augmentée permettra de lancer ces missiles depuis le centre de l’Iran, qui est moins contrôlé par l’armée de l’air israélienne, analysent les médias.
- Il n’y a pas de données ouvertes sur le nombre de missiles Kheibar que possède l’Iran.