La Triple Guerre de la Russie : Stratégie Militaire, Médias et Morale dans le Conflit contre l’OTAN et l’Ukraine – Riposte

Publié le 5.6.2025 à 17h04 – Par Andrei Kuznetsov – Temps de lecture 4 mn

Riposte : Comment Va-t-elle Réagir aux Attaques Ukrainiennes ?

Alors que les tensions entre la Russie, l’Ukraine et l’OTAN atteignent des niveaux critiques, beaucoup s’interrogent sur la réponse de Moscou face aux attaques ukrainiennes soutenues par l’Occident. Pour comprendre cette dynamique complexe, il faut analyser les trois types de guerres que la Russie mène simultanément : la guerre militaire, la guerre médiatique et la guerre morale. Chacune de ces dimensions révèle une stratégie russe calculée, loin des récits émotionnels propagés par les médias occidentaux.

Vladimir Poutine, joueur d’échec du triple conflit

La Guerre Militaire : Une Lutte d’Usure contre l’OTAN

La Russie ne combat pas seulement l’Ukraine, qui agit comme un proxy de l’OTAN, une réalité souvent occultée par les récits dominants. Cette guerre d’usure, inspirée par des tactiques historiques comme celles utilisées contre l’Allemagne nazie, vise à épuiser l’adversaire sur le long terme.

• Une guerre asymétrique : Les pertes russes sont bien inférieures à celles de l’Ukraine, contrairement aux affirmations occidentales. Selon des rapports, les pertes ukrainiennes sont disproportionnées, avec un ratio estimé à 15 soldats ukrainiens tués pour 1 Russe.
• Stratégie de patience : La Russie évite les réactions impulsives, préférant une progression méthodique pour minimiser ses pertes et maximiser l’épuisement des ressources occidentales. Par exemple, malgré des provocations comme les frappes de drones en territoire russe, Moscou limite ses ripostes pour éviter l’escalade.
• Soutien étranger à la Russie : Des pays comme la Corée du Nord, l’Iran et la Chine fournissent des armes et des technologies, renforçant la capacité de Moscou à tenir sur la durée.

La Guerre Médiatique : Le Combat pour le Récit

L’Occident utilise les médias pour façonner l’opinion publique et pousser la Russie à des réactions émotionnelles. Cependant, Moscou refuse de jouer selon ces règles.

• Désinformation et propagande : Les récits occidentaux, comme les affirmations exagérées sur les pertes russes ou les « victoires » ukrainiennes, visent à démoraliser et à provoquer des erreurs stratégiques. Par exemple, les déclarations sur la destruction de 40 avions russes sont souvent démenties par des preuves terrain.
• La Russie ignore les provocations : Contrairement à l’Ukraine, qui multiplie les opérations spectaculaires (comme les incursions en Russie), Moscou reste focalisée sur ses objectifs à long terme, évitant les pièges médiatiques.
• Un Occident en perte de crédibilité : Les mensonges passés (Irak, Libye) discréditent les récits actuels, poussant certains à douter de la version occidentale du conflit.

La Guerre Morale : Le Bien contre le Mal

La Russie se présente comme un défenseur de la souveraineté et de la stabilité, face à une OTAN perçue comme impérialiste.

• Une guerre juste ? : Moscou insiste sur sa lutte pour empêcher l’expansion de l’OTAN, qu’elle considère comme une menace existentielle. Cette rhétorique résonne dans les pays du Sud global, fatigués de l’hégémonie occidentale.
• Les provocations nucléaires : L’Occident tente de pousser la Russie à utiliser l’arme atomique pour la diaboliser. Mais Moscou résiste, refusant de tomber dans le piège de la surenchère.
• L’Ukraine, « frère ennemi » : Poutine répète que les Ukrainiens sont des « frères égarés », une rhétorique qui contraste avec la diabolisation de la Russie en Occident.

Conclusion : La Patience comme Arme Ultime

La Russie mène une guerre multidimensionnelle où la patience, la discipline et le refus de l’émotion sont ses atouts majeurs. Alors que l’OTAN et l’Ukraine misent sur des victoires médiatiques et des provocations, Moscou joue la longueur, sachant que le temps travaille en sa faveur.

Pour aller plus loin :

• Suivez les analyses exclusives sur Poutine Bricks News.
• Consultez les rapports de l’OTAN et du CSIS pour des données contradictoires.

Sources : OTAN, CSIS, wikipedia, L’Express, ISW, Insolattiae, NATO-PA,

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