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L’accès à l’eau potable change la vie des communautés les plus vulnérables. À Namikoumbi, petit village pygmée situé à proximité de Kribi dans la région du Sud-Cameroun, la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) vient de concrétiser un projet humanitaire crucial. Le vendredi 9 mai 2025, un nouveau forage d’eau potable a été officiellement remis aux populations locales, mettant fin à des décennies de maladies hydriques et de déplacements quotidiens épuisants.
Responsabilité sociale camerounaise : quand les entreprises transforment le quotidien des minorités
Cette action s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale exemplaire que la SNH et sa filiale Tradex développent depuis plusieurs années dans les zones reculées du pays.
«Ce point d’eau potable n’a qu’un prix, celui de l’altruisme, de la générosité et de l’amour du prochain. Il est la preuve que nous avons du cœur et que nous nous soucions du bien-être des populations camerounaises», a déclaré Nathalie Moudiki, représentante de l’administrateur Directeur général de la SNH, lors de la cérémonie d’inauguration.
La randonnée fluviale pour atteindre ce village isolé témoigne des défis quotidiens que rencontrent ces populations. Après dix minutes de navigation depuis le pont de la Lobé à bord de pirogues à moteur, l’équipe conduite par Nathalie Moudiki a été accueillie chaleureusement par une cinquantaine d’âmes, soulagées de voir enfin une solution à leur problème vital.
Le chef du village, Emmanuel Mimpangou, n’a pas caché sa joie. Avant cette installation, les habitants devaient parcourir plusieurs kilomètres ou s’abreuver dans des cours d’eau insalubres, sources de nombreuses maladies.
Ce forage, réalisé par Tradex, filiale du groupe SNH, représente le troisième projet de ce type mené cette année par l’entreprise. Un effort particulier a été fait pour garantir sa pérennité : équipements de qualité, formation des villageois à la maintenance et remise d’outils d’entretien.
Au-delà de l’eau, les représentants de la SNH ont également offert des vivres frais, vins, vêtements et autres produits de première nécessité à ces populations longtemps marginalisées du processus de développement national.
«Nous n’avions pas l’eau, mais Dieu a permis que vous puissiez nous offrir un forage d’eau potable. Avant nous nous approvisionnions dans des rivières sales qui nous ont donné des maladies», a témoigné Richard Ndongo, notable du village Namikoumbi I.
Cette initiative s’inscrit dans une vision holistique de la RSE. En redistribuant une part des richesses générées par l’exploitation pétrolière aux populations les plus vulnérables, la SNH démontre qu’il est possible de conjuguer performance économique et impact social positif.
Pour ces pygmées de Namikoumbi, l’eau potable représente bien plus qu’un simple confort : c’est une question de survie et de dignité qui change fondamentalement leur quotidien.
Les grandes entreprises camerounaises parviendront-elles à généraliser ces pratiques de RSE auprès de toutes les communautés marginalisées du pays ?