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Roumanie : pourquoi la France s'est retrouvée accusée d'ingérence dans l'élection présidentielle ?

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Europe 1 avec AFP 17h19 . le 5 juin 2025 . 2 min

 pourquoi la France s'est retrouvée accusée d'ingérence dans l'élection présidentielle ?

Roumanie : pourquoi la France s'est retrouvée accusée d'ingérence dans l'élection présidentielle ? © Daniel MIHAILESCU / AFP

L'extrême-droite roumaine accuse la France d'ingérences lors de la dernière élection présidentielle. L'ambassadeur français à Bucarest a évoqué "une campagne systématique, avec des erreurs et des mensonges, dans l'intention de nous nuire". Le gouvernement français est ciblé en raison de son soutien marqué à l'Ukraine.

La France fait l'objet d'attaques sans précédent en Roumanie, où l'extrême droite l'accuse d'ingérences dans l'élection présidentielle, sur fond de désinformation en ligne attribuée au Kremlin.

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"Nous assistons à une campagne systématique, avec des erreurs et des mensonges, dans l'intention de nous nuire", a estimé jeudi devant la presse l'ambassadeur français à Bucarest Nicolas Warnery, qui se dit "surpris" par la virulence de la charge.

Une situation qui, selon lui, perdure après le vote et "profite à la Russie", pour qui Paris est une cible en raison de son soutien marqué à l'Ukraine dans la guerre.

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Un discours et des visites

Tout commence dès le lendemain du scrutin du 24 novembre, marqué par l'arrivée en tête du candidat d'extrême droite Calin Georgescu après une campagne massive sur la plateforme TikTok entachée de soupçons d'ingérence étrangère. 

La France envoie début décembre un de ses ministres en Roumanie pour "marquer son soutien et sa solidarité dans cette crise politique", raconte le diplomate.

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Puis l'élection est annulée par la Cour constitutionnelle, une décision rarissime en Europe, ce qu'évoque le président français Emmanuel Macron le 6 janvier, dans son discours devant les ambassadeurs, fustigeant "des ingérences et des manipulations électorales clairement attribuées à la Russie".

Un mois plus tard, le ministre français délégué aux Affaires européennes Benjamin Haddad, en visite dans la capitale roumaine, appelle à "se protéger" face à ce type de menaces hybrides.

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Dans les discours de M. Georgescu, exclu du nouveau vote de mai, comme dans les slogans des manifestations de ses partisans, la France devient une cible : "Macron, la Roumanie n'est pas à toi!", lancent-ils.

L'ambassadeur français visé

Les actions de l'ambassadeur sont passées au crible. Sa visite en mars dans les locaux de la Cour Constitutionnelle lui vaut des accusations de connivence.

"Je suis allé voir son président dans le cadre de la préparation d'un congrès qui a réuni ici en mai 35 cours francophones", explique-t-il.

Le scénario se reproduit après des déplacements en province, dans une chambre de commerce locale et des entreprises françaises. "Une activité normale de diplomate", assure M. Warnery.

On lui reproche de donner des instructions de vote en faveur du maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, soutenu par Emmanuel Macron, face au candidat nationaliste George Simion. 

À la veille du second tour, le souverainiste se rend à Paris et s'en prend lui-même sur les plateaux télévisés hexagonaux au représentant de la France à Bucarest, parlant aussi avec virulence d'un Macron "dictateur". 

"Impact sur l'image"

Le jour du scrutin, le 18 mai, le fondateur de Telegram Pavel Durov lâche une bombe sur son application : la France lui aurait demandé de "réduire au silence des voix conservatrices en Roumanie". 

Inculpé en France pour complicité d'activités criminelles, le quadragénaire dénonce dans les jours qui suivent le rôle du chef des services secrets français Nicolas Lerner.

"Le directeur de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) n'est pas venu en Roumanie", dit l'ambassadeur, après déjà plusieurs démentis de Paris et de Bucarest.

Il rejette également le récit qui a circulé sur les réseaux sociaux selon lequel les 1.200 militaires français déployés sous la bannière de l'Otan auraient ourdi un coup d'Etat en cas de victoire de l'extrême droite à la présidentielle. 

"Ce n'est absolument pas la mission de nos militaires qui sont là pour protéger la Roumanie", en première ligne depuis le début de la guerre dans l'Ukraine voisine, affirme-t-il.

Une agressivité qui continue depuis la défaite du candidat Simion, l'ambassadeur regrettant "l'impact sur l'image" de la France, aux liens historiques et culturels forts avec la Roumanie.

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