Des sessions nocturnes sans femmes : "Le temps de jeu"

Depuis le début du tournoi, les sessions nocturnes qui accueillent un match sont critiquées par certaines joueuses car aucune de leurs rencontres n'est programmée : "Pour les 15 000 fans présents, le temps de jeu potentiel est évidemment pris en compte lorsqu'on a un seul match. Les matchs d'hommes se jouent au meilleur des cinq manches, il y a trois sets minimum qui seront joués, c'est compliqué pour nous de faire autrement. Et il n'entre pas dans nos intentions de changer notre programmation en mettant, par exemple, deux matchs en soirée. On ne veut pas d'une rencontre qui se termine trop tard. Par respect pour les fans, les joueurs et nos équipes."

PSG – Inter : "Il n'y aura pas dix buts"

Samedi soir, en plus de Roland-Garros, le quartier va vibrer au rythme du match entre le PSG et l'Inter en finale de Ligue des champions. Le stade des champions de France, situé à 500 mètres de la Porte d'Auteuil, va accueillir 40 000 personnes pour une diffusion en direct. Ce qui va poser des questions de sécurité mais aussi de possibles réactions dans le stade Philippe Chatrier.

"Cela ne change pas énormément de choses pour nous, on vit notre tournoi, je suis contente de voir le PSG en finale. On fera notre job avec nos équipes de sécurité et la préfecture de police va bien gérer cela entre les deux sites. On ne pourra pas interdire les personnes présentes dans notre stade de regarder le match sur leur portable ou de suivre le score. Il y aura peut-être certaines réactions mais on fera avec. Normalement, il ne va pas y avoir 10 buts. Si cela perturbe le match en cours une ou deux fois, on s'adaptera."

Les fans français : "Aucune plainte"

Battu par le Français Quentin Halys sur le court 14, le Croate Miomir Kecmanovic s'est plaint d'une ambiance horrible tout en déclarant qu'on lui avait craché dessus. Amélie Mauresmo a réagi à cette histoire et aux réactions de deux-trois joueurs qui n'ont pas apprécié, jusqu'ici, le comportement des fans français : "On a tout regardé. Ce ne sont pas des choses qui sont acceptables et quand elles se déroulent, on réagit. Ici, Kecmanovic n'a jamais été voir l'arbitre pour se plaindre. Le crachat ? C'est ce qu'il a déclaré dans la presse. Si on nous rapporte des incidents comme ça, on n'aura pas de tolérance pour ce genre de comportement. Et on interviendrait. Mais ici, on n'a rien…"