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Poète, francophone, et traducteur, entre autres de Stéphane Mallarmé, le Polonais Tomasz Różycki nous téléporte, avec son premier roman, « Les voleurs d’ampoules » (Noir sur Blanc) dans la Pologne socialiste des années 1980, avec ses pénuries, ses absurdités, la débrouillardise et les rapports entre voisins. Un réjouissant roman plein d'humour et de légèreté, qui permet de mesurer le chemin parcouru depuis la chute du mur de Berlin, voici plus de trente-cinq ans.
Plein d’humour, de légèreté, et de fantaisie caustique, le premier roman de Tomasz Różycki, Les voleurs d’ampoules, nous téléporte dans la Pologne socialiste des années 1980, celle où les habitants, faute d’en trouver dans les magasins, volaient pour s’éclairer les ampoules des parties communes de leur habitation.
Dans le sillage d’un enfant d’une dizaine d’années, Tadeusz, et de son inénarrable famille élargie, Tomasz Różycki place ses protagonistes dans une laide barre d’immeuble d’Opole, à 300 km au sud-ouest de Varsovie, la ville où il est né en 1970, et où il réside à ce jour et enseigne la littérature et la langue française à l’université. Sur le toit de cet immeuble, apprend-on, trônait une grande enseigne en néon clamant : RADIO ET TÉLÉVISION : UNE FENÊTRE SUR LE MONDE. À ceci près que « le néon a flanché et que l’éclairage s’est décomposé », précise-t-il.