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ENTRETIEN - Professeur à l’université George Washington, Richard Kahlenberg s’oppose aux critères de sélection par la race et privilégie l’attribution de bourses pour promouvoir la diversité, thèse qu’il expose dans son dernier livre, Class Matters (La classe compte, non traduit).
LE FIGARO. - Pourquoi le système de sélection basé sur la race, aussi appelé discrimination positive, déclaré inconstitutionnel par la Cour suprême en 2023, continue-t-il d’alimenter les attaques de Trump contre les universités ?
RICHARD KAHLENBERG. - La question des préférences raciales est au cœur de l’affrontement actuel entre Trump et les universités. Les politiques de DEI, diversité, équité et inclusion, reviennent fréquemment dans ses discours, qu’il dénonce comme des pratiques discriminatoires, et accuse de créer un environnement hostile pour les étudiants. Ces pratiques, aussi appelées discrimination positive, ont été utilisées pendant des décennies par les universités pour créer des groupes d’étudiants d’origines diverses. Mais elles ont toujours été impopulaires auprès de l’opinion publique américaine, qui en général souhaite qu’il existe une diversité raciale sur les campus, mais n’aime pas l’idée que la race serve de critère d’admission. Trump sait qu’il détient un thème…