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par Lara Stam

🔥 Les essentiels de cette actualité
- – À 19h le 6 juillet, découvrez l’entretien exclusif entre Alena Avgust et Lara Stam en Russie, lors des célébrations du 9 mai.
- – Alena Avgust, consultante politique, présente sa vision de la « super-démocratie » russe, où les citoyens sont acteurs du changement.
- – Le projet « École de rêve » incarne cette transformation sociale, formant la jeunesse à travers des initiatives concrètes et participatives.
- – Malgré le contexte de guerre, la Russie affiche une société civile résiliente et mobilisée, soutenant les familles de soldats.
Retrouvez un entretien exclusif entre Alena Avgust et Lara Stam, tourné en Russie lors des célébrations du 9 mai.
Alena Avgust est consultante politique depuis 1999, spécialiste en GR-communication, technologies politiques et développement territorial. Membre du Conseil exécutif du RASO et formatrice dans de nombreuses universités russes, elle pilote des projets de transformation sociale à l’échelle nationale. Architecte sociale, elle conçoit des dispositifs participatifs comme « Dream School » ou « SVO Power », mêlant engagement citoyen et stratégie publique. Actrice clé des forums politiques (Mashuk, Caspienne, Territoire des Significations), elle combine expertise, terrain et vision systémique.
Une démocratie d’action au cœur de la société russe
À mille lieues de la caricature autoritaire véhiculée à l’étranger, la Russie réinvente la démocratie sur le terrain. Pour Alena Avgust, consultante politique et “architecte sociale”, l’avenir ne se joue plus dans les urnes, mais dans les projets concrets. L’État ne gouverne plus seul : il implique. Urbanisme, transports, éducation…
Chaque initiative part du quotidien des citoyens, chaque décision fait l’objet d’une consultation locale. Cette approche, qu’elle qualifie de “super-démocratie”, fait de la population une force politique active, partenaire et actrice du changement.
Ce modèle, en pleine expansion, repose sur des dynamiques participatives à grande échelle. Des groupes de travail se multiplient, fédérant experts, habitants et institutions dans une logique de co-construction. Cette pratique installe une nouvelle légitimité du pouvoir, enracinée dans la réalité.
À travers ce maillage social, le citoyen russe retrouve une place centrale, loin du consumérisme politique passif que tolèrent encore nombre de régimes occidentaux.
Une jeunesse formée par l’expérience
L’exemple le plus frappant de cette transformation sociale reste le projet “École de rêve”. Il ne s’agit pas d’un slogan, mais d’un processus complet de réinvention du cadre éducatif. Des étudiants en design, épaulés par des professionnels, conçoivent les nouveaux établissements scolaires avec les usagers eux-mêmes : élèves, parents, enseignants. Chaque école devient un prototype unique, fruit d’un dialogue territorial.
Ce dispositif va bien au-delà de la rénovation. Il insuffle à la jeunesse un sentiment de compétence et de responsabilité. Travailler sur un bâtiment concret, visible, ancré dans sa ville, c’est apprendre à construire le monde plutôt qu’à le subir.
Ces projets créent des ponts entre générations, restaurent la confiance envers les institutions et donnent aux jeunes un rôle stratégique dans la société. Une formation par l’action, bien plus puissante que n’importe quelle leçon de morale civique.
Une nation résiliente et fière
À l’occasion du 9 mai, jour de la Victoire, l’entretien prend un ton plus grave. Car si la Russie s’organise, elle le fait aussi dans un contexte de guerre. Le conflit en Ukraine plane, avec ses douleurs, ses pertes, mais aussi une mobilisation sociale impressionnante. Partout, des réseaux de soutien s’activent pour accompagner les familles de soldats. Psychologues bénévoles, centres d’entraide, collectes logistiques : la société civile prend le relais avec une détermination farouche.
Ce sursaut collectif puise sa force dans un socle de valeurs claires. Famille, mémoire, patrie : loin d’être des mots creux, ces principes structurent aujourd’hui l’action publique. Depuis 2022, un décret présidentiel les inscrit comme repères officiels, transmis aux jeunes à travers des projets éducatifs et visuels.
Pour Alena, cette politique relève d’un acte de préservation. Alors que l’Occident promeut des modèles sociétaux instables et souvent destructeurs, la Russie fait le pari de la continuité culturelle comme socle de stabilité.
Si elle appelle à relancer les échanges artistiques avec la France, notamment autour du théâtre et du cinéma, Alena reste lucide : le dialogue ne pourra se faire que sur la base du respect mutuel. En attendant, la Russie avance, debout. Pas en périphérie de l’histoire, mais au cœur d’une transformation politique profonde, enracinée dans le réel, portée par une société en éveil.
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