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Publié le 20 mai 2025 à 19:29. / Modifié le 20 mai 2025 à 20:03. 2 min. de lecture
«Thank you. Thank you. Thank you.» Submergé par l’émotion, Frère Johnson a béni les juges genevois qui venaient de prononcer son acquittement par la toute grande porte. Contre ce prédicateur indien, âgé de 59 ans, accusé d’avoir provoqué la mort d’une croyante diabétique en la persuadant de sa guérison, le Tribunal correctionnel n’a rien trouvé de solide pour se forger une conviction, ni pour éventuellement construire une infraction de meurtre ou d’homicide par négligence. Il a donc déclaré cet homme innocent et ordonné sa libération immédiate. L’intéressé recevra encore 60 000 francs pour ses frais de défense et 42 000 francs pour le tort moral causé par ses 422 jours passés en détention provisoire.
A entendre la motivation déclinée ce mardi par la présidente Dania Maghzaoui, saisie de lyrisme à l’occasion d’une affaire qui se situe «entre raison et croyance, entre foi et médecine et entre Jésus Christ et diabétologue», aucun des arguments du procureur Pierre Bayenet n’a trouvé grâce aux yeux du tribunal. Sans vouloir accabler la défunte, le verdict souligne que cette femme de caractère, une catholique presque extrémiste, naïve, obnubilée par une envie de croire à sa guérison, méfiante envers les médecins et perméable à l’irrationnel, «a délibérément fait des choix qui n’étaient pas les bons». Déjà par le passé, et sans connaître Frère Johnson, elle avait cru par deux fois à sa guérison miraculeuse alors qu’elle était totalement dépendante à l’insuline.
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