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Retour sur la session législative du printemps en Colombie-Britannique

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La session législative britanno-colombienne s’est terminée le 29 mai par le vote de projets de loi controversés. Cette première session tenue après les élections provinciales a été marquée par le retour du Parti conservateur dans le rôle d’opposition officielle, la disparition de la taxe sur le carbone pour les consommateurs et des projets de loi vivement critiqués.

Une Assemblée reconfigurée

L’Assemblée législative a accueilli le plus grand nombre d’occupants de son histoire en raison d’un redécoupage électoral qui a conduit à l’élection de 93 députés.

Cette augmentation a mené à la création de la première formation de deux jours pour les novices.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD), n’étant majoritaire que d’un seul siège, a signé un accord de coopération et de gouvernement responsable (CARGA) avec le Parti vert.

Cet accord permet au premier ministre David Eby et à son parti de stabiliser leur courte majorité à l’Assemblée législative, grâce au soutien des deux élus du Parti vert.

Les verts ont également perdu leur cheffe, Sonia Furstenau, défaite dans la circonscription de Victoria-Beacon Hill avant de se retirer de la vie politique.

Fini la taxe carbone

L’ombre du président américain Donald Trump a plané sur la session parlementaire, notamment en raison de sa menace tarifaire. Cette menace a été le principal moteur de trois projets de loi controversés adoptés en imposant le bâillon.

Le projet de loi 7, appelé Economic Stabilization Tariff Response Act, a inquiété de nombreux groupes à cause de la portée excessive des pouvoirs octroyés au gouvernement. Le premier ministre a finalement retiré certains articles du projet de loi, ceux qui ont suscité les plus vives réactions.

Le gouvernement a aussi fait adopter, de justesse et sans modification, deux autres projets de loi octroyant plus de pouvoir au gouvernement, malgré la grogne qu’ils ont provoquée pour certains gens d'affaires, groupes autochtones et des environnementalistes.

Le NPD avait promis l’abolition de la taxe sur le carbone pour les consommateurs. La mesure environnementale avait été instaurée en 2008 dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Elle a été éliminée le 1er avril, à l’issue de longs débats à l’Assemblée législative.

John Rustad devant un pupitre.

John Rustad, chef du Parti conservateur.

Photo : Radio-Canada / Anaïs Elboujdaïni

Le Parti conservateur, l’opposition officielle

Après le sabordement du parti BC United, le Parti conservateur a fait un retour historique à Victoria à la suite des élections provinciales. Étant passé de 2 députés à 44 à la suite des élections, il en exclut 3 à la suite de propos jugés déplacés par le parti.

Les troupes de John Rustad ont combattu plusieurs politiques du gouvernement, notamment en matière de sécurité publique, de réduction des méfaits et de traitement involontaire en santé mentale.

En présentant des documents issus d’une fuite, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de Sécurité publique, Elenore Sturko, a conduit la ministre de la Santé, Josie Osborne, à durcir le programme d’approvisionnement sécuritaire de drogue.

La députée de Surrey-Cloverdale a aussi convaincu la ministre de revoir certains aspects de la Loi sur la santé mentale après plusieurs incidents violents, dont la tragédie mortelle du festival Lapu Lapu, à Vancouver.

John Rustad a aussi célébré l’adoption d’un premier projet de loi d’initiative parlementaire déposé par un député de l’opposition en 43 ans. La loi donne au gouvernement un an pour élaborer une stratégie d’accès universel aux soins de santé mentale périnataux et postnataux.

À quoi s’attendre cet été?

Puisque l’une des lois controversées adoptées, l'ancien projet de loi 15, porte sur les infrastructures, les regards seront braqués sur le genre de projets que le gouvernement compte soustraire aux évaluations environnementales et sur les réactions des Premières Nations.

Les chefs des conservateurs et des verts, respectivement John Rustad et Jeremy Valeriote, ont prévu de passer l’été à rencontrer les électeurs de la province. Le chef du Parti vert compte également remettre l'environnement au coeur des débats, alors que le chef conservateur tente d'enrichir les rangs de ses partisans.

De son côté, le premier ministre David Eby prévoit plutôt de rester principalement dans le Grand Vancouver avec ses trois jeunes enfants.

Les députés reprendront les travaux parlementaires en octobre.

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