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Sébastien Pocognoli a accordé aux journaux d'IPM une longue interview dans laquelle l'entraîneur de l'Union Saint-Gilloise revient sur le titre de champion. L'entraîneur de l'année se projette également sur son futur. Sous contrat encore un an, il affirme avoir envie de découvrir la Ligue des champions sur le banc de l'Union.
Sébastien, auriez-vous pu signer ailleurs qu'à l'Union, l'été passé ?
"L'Union est le seul club qui pouvait me donner cette opportunité. Cela fait des années que j'avais l'intime conviction que je commencerais là. Je ne m'y attendais pas forcément cette saison. Le Standard est l'autre club où ça aurait pu arriver s'ils m'avaient laissé terminer ma carrière de joueur là, mais ils en ont décidé autrement… et grâce à ça, c'est à l'Union que je l'ai finie. Peut-être Genk aurait-il pu le faire aussi. Certains voulaient que je reprenne les U23, d'autres pas ; donc je suis parti à l'Union belge (NdlR : équipe U18)."
Vous attendiez-vous à ce que cette saison soit aussi intense ?
"Je signe, puis on est rapidement parti en stage pour une semaine dont tout le monde est sorti lessivé en se disant ; 'wow, c'est intense'. Ça a été une année assez éprouvante pour moi, mais j'ai la chance d'avoir à la maison une épouse et deux enfants qui m'ont permis d'avoir une bulle d'énergie. Puis j'ai une autre bulle avec mes agents qui m'accompagnent. Parce que quand vous vous levez tous les jours à 5 h, pour arriver à 7 h 15 à Lierre pour tirer tout le monde et rentrer chez soi vers 17-18 heures, il faut de l'énergie. Mais j'ai pris la décision de rester vivre à Liège, donc je dois assumer. Bon, les résultats positifs donnent toujours plus de force. Et je pense que certaines choses me coûteront moins d'énergie dans ma deuxième année."
J'ai un plan de carrière, mais je ne veux pas brûler les étapes.
Vous parlez comme quelqu'un qui a envie de rester. Le président a dit dans une interview cette semaine qu'il l'espère aussi…
"Oui, tant que le club continue à progresser et que moi aussi, j'ai également envie. Il y a des choses que j'aimerais encore apporter et je dois discuter avec le club pour voir si on est bien dans la même idée. Mais on a vécu une super année tous ensemble ; le club m'a apporté, je lui ai apporté. C'était du win-win. J'ai encore un contrat d'un an. On n'a pas encore discuté, mais on a vécu une belle soirée au gala (les Pro League Awards) où j'ai senti que le club était heureux pour moi, fier d'avoir donné sa confiance à un jeune coach. Dans ma tête, j'ai un plan de carrière. Mon but est d'aller au plus haut niveau en tant que coach, mais sans brûler les étapes. On verra, on doit encore discuter, mais je suis assez positif."
Vous ne vous dites pas que vous auriez plus à perdre en restant après un titre, donc ?
"Il y a deux manières de voir les choses. Soit on continue à s'améliorer ; moi aussi et la Champions League est quelque chose qui va encore amener le club plus haut. Pour ça, il faut garder une structure, ne pas tout changer. Cela a été compliqué pour pas mal de clubs en Belgique ces dernières années après un titre de champion. Il faudra évoluer avec un nouveau statut pour les joueurs. Beaucoup ne sont pas encore prêts à franchir une étape, même s'ils sont les meilleurs à leur poste en Belgique. Il y aura la Champions League ; un nouveau centre d'entraînement ; un nouveau confort… Il ne faudra pas oublier d'où on vient. Ne pas s'embourgeoiser parce que ce n'est pas les valeurs de l'Union. Mais je ne pense pas que ça risque d'arriver."
J'ai toujours senti le club derrière moi. En octobre, les data étaient bonnes.
Avez-vous craint pour votre place, quand les résultats étaient absents, fin octobre ?
"C'est un moment où vous voyez l'envers du décor : qui tire dans le même sens ou non. Mais j'ai senti le club derrière moi de A à Z depuis le premier jour. Je pense avoir mérité cette confiance, parce qu'on travaillait bien ; que le jeu était bon et que les joueurs étaient derrière moi. Ne pas continuer avec moi aurait été une erreur je crois, mais le club n'a jamais paniqué parce que les data étaient superpositives. On avait les meilleures data avec Bruges et Genk, donc on se disait qu'on allait les rejoindre tôt ou tard ; il fallait juste marquer."
Ce titre d'entraîneur de l'année est une cerise sur le gâteau ?
"Il vient après le titre de champion, mais oui, c'est la cerise sur le gâteau. Je pense que c'est mérité ; je n'ai pas peur de le dire. Du succès collectif découle le succès individuel. Ça aussi, il a fallu le faire rentrer dans les têtes. J'ai l'impression que, d'autres années, en playoffs, certaines individualités avaient un peu tiré la couverture."
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