Laura Laplaud 08h39 . le 29 mai 2025 - Mis à jour le 29/05/2025 à 08:55 . 1 min

Philippe Tabarot, ministre en charge des Transports, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews jeudi.

Philippe Tabarot, ministre en charge des Transports, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews jeudi. © Europe 1

Invité de La Grande interview Europe 1-CNews jeudi, Philippe Tabarot, ministre en charge des Transports, a réagi à la décision de justice autorisant la reprise du chantier. Face aux menaces de grève de la soif de certains militants écologistes, il dénonce une opposition idéologique.

La cour administrative d’appel de Toulouse a tranché : après trois mois d’arrêt, les travaux de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres pourront reprendre dès la mi-juin. Un soulagement pour les défenseurs du projet, un revers pour ses opposants. Ces derniers, parmi lesquels figurent plusieurs collectifs écologistes, ont d’ores et déjà annoncé des actions de protestation, allant jusqu’à menacer de grèves de la soif.

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"Je ne cède jamais à ce chantage"

Interrogé lors de La Grande interview Europe 1-CNews jeudi, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, a fermement réagi à ces annonces : "Je ne cède jamais à ce chantage. Ça me donne envie d’avancer encore plus rapidement", a-t-il lancé, assurant que toutes les voies de droit ont été respectées. "Les opposants ont utilisé les recours juridiques. Une décision leur a été favorable, mais quatorze autres ont donné raison. On utilise le droit et on arrête de mettre des ultimatums ou de menacer les gens."

"La cause de l’écologie me semble presque secondaire" pour certains

Il trace également un parallèle avec les luttes passées : "On retrouve parmi les opposants d’aujourd’hui les mêmes que sur Notre-Dame-des-Landes, sur le projet de ligne à grande vitesse du Sud-Ouest, ou encore sur le Lyon-Turin. Ce sont souvent les mêmes qui refusent systématiquement tout projet d’aménagement."

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Quant à la légitimité écologique des mobilisations, Philippe Tabarot se montre sceptique. "La cause de l’écologie me semble presque secondaire" pour certains, juge-t-il. "Quand je vois plus de drapeaux de La France insoumise, du NPA [que d’associations écologistes], on est dans un combat plus contre notre société plutôt qu'un véritable combat écologique", conclut-il.

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