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La biodiversité a occupé une grande place dans l’actualité québécoise des derniers mois. Milieux humides, restauration des habitats détruits, étude des impacts environnementaux des projets industriels : voilà quelques exemples qui ont fait la une. Or, à trop cantonner la biodiversité à des enjeux de conservation ou scientifiques, on oublie qu’elle est bien plus que cela. La biodiversité est une alliée de notre santé mentale et physique, qui favorise d’autant plus notre équilibre collectif et notre vivre ensemble.
Quiconque s’est déjà retrouvé dans un sentier boisé, a partagé un moment dans un parc ou même a observé une rivière suivre son cours sait que le contact avec le vivant apaise. Il nous recentre et nous rassemble. De plus en plus d’études scientifiques le confirment. Notre bien-être est intimement lié à la qualité de nos milieux de vie. Il existe une relation d’interdépendance entre la santé humaine, la santé des écosystèmes et celle des espèces.
Des événements de l’actualité nous rappellent toutefois que cette relation au vivant reste fragile. Régulièrement, nous sommes témoins de décisions qui mettent en jeu l’équilibre des milieux naturels à valeur écologique, économique et sociale. Ces choix soulèvent des questions fondamentales sur l’aménagement du territoire, sur l’accès aux connaissances scientifiques, et sur la place que nous donnons — réellement — à la biodiversité dans notre vision de l’avenir.
La biologie au cœur de la transition écologique
Les milieux naturels nous rendent de multiples services écologiques essentiels. Pensons à la régulation du climat et des îlots de chaleur, à la filtration de l’eau et de l’air, à la prévention des maladies, à l’atténuation des inondations, à la séquestration du carbone ou encore à la conservation de la biodiversité. Que ce soit de manière directe ou indirecte, ces bienfaits de la nature contribuent indéniablement à notre bien-être et à notre sécurité alimentaire, pour ne nommer que ceux-là.
Dans cette trame vivante, les biologistes jouent un rôle pivot, trop souvent méconnu. Avant tout, ils sont des professionnels du vivant dont l’expertise repose sur une compréhension fine des dynamiques biologiques. Formés pour observer, analyser, diagnostiquer et intervenir de manière rigoureuse et responsable, les biologistes agissent dans une perspective de connaissance, de prévention et de gestion durable.
Les biologistes sont aussi passeurs de savoirs, capables de traduire des données scientifiques complexes en décisions éclairées, en politiques publiques fondées sur la science, en actions éducatives et citoyennes. Ils collaborent avec les jeunes, les décideurs publics, les entreprises, les municipalités et les Premières Nations pour renforcer notre lien collectif au vivant. Ils contribuent ainsi à bâtir des solutions durables, ancrées dans la réalité des territoires.
La transition écologique ne se fera pas sans les biologistes. Elle ne se fera pas non plus sans une reconnexion collective à la biodiversité. En ce 22 mai, nous invitons donc à reconnaître la biodiversité comme un bien commun — précieux, fragile, mais surtout porteur de solutions humaines. Et nous lançons un appel à faire en sorte que chacun et chacune puisse y avoir accès, y contribuer, et s’en inspirer, pour un territoire plus sain, plus juste et plus vivant.
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