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Le pape Léon XIV a renouvelé vendredi sa carte d'identité péruvienne auprès de fonctionnaires dépêchés spécialement au Vatican pour cette formalité, a annoncé à Lima le service de l'état-civil.
La rédaction avec AFP - Aujourd'hui à 14:15 | mis à jour aujourd'hui à 15:00 - Temps de lecture :
Né à Chicago (États-Unis), Robert Francis Prevost est Américain mais il a aussi acquis la nationalité péruvienne en 2015, alors qu'il était évêque de Chiclayo, dans le nord du Pérou. Le pape a reçu dans son bureau au Vatican quatre fonctionnaires de l'état-civil péruvien qui ont enregistré son changement d'adresse, relevé ses empreintes digitales et pris une nouvelle photo d'identité.
Léon XIV recevra prochainement sa nouvelle carte d'identité, équipée d'une puce électronique contenant ses données personnelles, et sur laquelle figure une image de la célèbre citadelle inca du Machu Picchu, située dans son ancien diocèse.
« Ce que le pape Léon XIV a fait réaffirme son affection pour le pays et constitue également un acte de responsabilité. C'est un message adressé à tous les Péruviens pour qu'ils mettent à jour leurs cartes d'identité. Je remercie le Saint-Père d'avoir pris le temps de mettre à jour son document », a déclaré dans un communiqué la directrice de l'état-civil, Carmen Velarde.
Dans une lettre, le pape appelle à « un nouvel élan missionnaire » en France
Le pape Léon XIV a adressé une lettre aux évêques de France à l'occasion du centenaire des canonisationssaint de saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney et sainte Thérèse de l’enfant
Jésus. Datée du 28 mai, elle a été rendue publique samedi par le Bureau de presse du Saint-Siège.
« L’héritage chrétien »
Dans ce texte, le pape s'adresse aussi aux catholiques français en rappelant « l’héritage chrétien » de la France qui « imprègne encore profondément la culture et demeure vivant en bien des cœurs ».
« J’invoque l’intercession de Saint Jean Eudes, de Saint Jean-Marie Vianney et de Sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, pour votre pays et pour le Peuple de Dieu qui y pérégrine courageusement, sous les vents contraires et parfois hostiles de l’indifférentisme, du matérialisme et de l’individualisme », écrit-il encore, appelant à « un nouvel élan missionnaire » et soulignant « l’ampleur des défis qui se présentent à l’Église de France ».