NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le Cameroun, à l’aube d’un tournant historique, voit émerger une proposition constitutionnelle audacieuse portée par l’intellectuel et homme politique Vincent-Sosthène Fouda. Cette réforme, que j’ai découverte en parcourant le fil de l’actualité constitutionnelle, dépasse la simple limitation des mandats, ambitionne de réinventer la transmission du pouvoir exécutif à travers une mécanique institutionnelle inédite : la cohabitation présidentielle progressive. Elle mérite donc que je m’y attarde.
Une transition accompagnée, non partagée
Le cœur de cette réforme repose sur un principe simple mais novateur : à mi-mandat du troisième et dernier mandat présidentiel, des élections anticipées sont organisées. Le président élu n’entre pas immédiatement en fonction. Il est progressivement introduit à la gestion de l’État pendant deux ans, sans exercer le pouvoir exécutif, qui reste entre les mains du président sortant jusqu’à la prestation de serment.
Ce mécanisme n’est pas une co-gouvernance, mais une cohabitation institutionnelle encadrée, pensée comme un compagnonnage républicain. Il permet :
• Une transmission ordonnée des dossiers, des réseaux et des responsabilités ;
• Une formation pratique du président élu aux réalités du pouvoir ;
• Une stabilité institutionnelle, évitant les ruptures brutales souvent observées dans les transitions africaines.
Une innovation enracinée dans les meilleures pratiques
Cette proposition s’inspire de modèles internationaux éprouvés :
• Aux États-Unis, le président élu attend plusieurs mois avant de prendre ses fonctions, permettant une transition ordonnée ;
• En France, l’absence de préparation a été critiquée, notamment dans le cas de François Hollande, dont le mandat a souffert d’un démarrage précipité.
Mais la proposition de Fouda va plus loin : elle institutionnalise la transmission du pouvoir, dans un pays où celui-ci est resté concentré entre les mains d’un seul homme pendant près de 50 ans.
Une mécanique de transition démocratique inédite
La proposition de Vincent-Sosthène Fouda ne se contente pas de limiter les mandats : elle réinvente la transmission du pouvoir. Elle introduit une cohabitation présidentielle progressive, une innovation constitutionnelle conçue pour préparer l’avenir sans rupture.
Le cœur du dispositif : une transition accompagnée
À mi-mandat du troisième et dernier mandat présidentiel, des élections anticipées sont organisées. Le président élu n’entre pas immédiatement en fonction. Il est progressivement introduit à la gestion de l’État pendant deux ans, sans exercer le pouvoir exécutif, qui reste entre les mains du président sortant jusqu’à la prestation de serment.
Ce mécanisme :
• N’est pas une co-gouvernance, mais une cohabitation institutionnelle et transitionnelle encadrée qui n’empiète ni sur celui qui exerce le pouvoir ni sur celui qui s’apprête à l’exercer après sa prestation de serment ;
• Permet une transmission des dossiers, des réseaux, des responsabilités;
• Offre au président élu une formation pratique, à l’image d’un compagnonnage républicain.
Le rôle du président sortant: au service de l’intérêt supérieur
Dans ce dispositif, le président sortant n’est ni candidat, ni arbitre. Il devient le garant de la continuité républicaine, au service de l’intérêt supérieur de la nation, qui transcende sa personne et celle de son parti.
Il a le devoir de transmettre les codes de gestion de l’État à son successeur, dans un esprit de loyauté institutionnelle. Cette posture marque une rupture avec la logique de captation du pouvoir et ouvre la voie à une culture de la transmission républicaine.
Une élite gouvernante à former
Le Cameroun, après quatre décennies de règne de Paul Biya, fait face à un défi majeur : éviter l’effondrement de l’architecture de l’État à la fin d’un cycle politique. La réponse de Fouda est claire : former une nouvelle élite gouvernante, capable de reprendre le flambeau sans chaos.
Cette réforme vise à :
• Préparer la relève dans un cadre institutionnel stable ;
• Rompre avec la personnalisation du pouvoir ;
• Réconcilier les Camerounais avec la politique, en montrant que l’alternance peut être pacifique, préparée, et républicaine.
Une révolution culturelle et politique
Cette réforme ne se limite pas à un changement de calendrier électoral. Elle propose une nouvelle culture du pouvoir, fondée sur :
• La préparation plutôt que l’improvisation ;
• La transmission plutôt que la rupture ;
• La stabilité plutôt que l’incertitude.
Elle pourrait devenir un modèle pour l’Afrique francophone, où les transitions sont souvent synonymes de tensions, voire de violences.