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AFP
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Une urgence met à peu près tout le monde d’accord : il faut résorber les multiples déficits budgétaires et sociaux. Mais quels leviers actionner ? Après quels arbitrages ? Au bénéfice et au détriment de qui ? Le gouvernement cible déjà des catégories… mais en épargne d’autres. Revue de détail.
Des grands trous, des grands trous, toujours des grands trous. Après le poinçonneur des Lilas… le martyre de Matignon. Et pour cause, le Premier ministre, François Bayrou, se retrouve comme encerclé de déficits. Celui de la Sécu, évalué à 15,3 milliards d’euros par la Cour des comptes ; celui du régime des retraites, bientôt plongé dans le rouge vif selon les estimations officielles ; enfin, et surtout, celui du budget : lesté d’une dette de 3 300 milliards. Le gouvernement ne peut plus laisser dériver les comptes. Pour combler très légèrement la crevasse budgétaire – ramener le déficit de 5,4 % à 4,6 % –, il lui faut donc trouver des économies inédites et des contributions nouvelles. En termes sonnants et trébuchants : dénicher 40 milliards.
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Et faire 68 millions de mécontents ? Voilà justement l’insoluble problème. La gauche voudrait actionner le levier fiscal et prendre « beaucoup », ou du moins suffisamment, à quelques-uns au nom de la justice fiscale. Les libéraux imaginent plutôt de renoncer à des dépenses publiques, opération supposément indolore pour le plus grand nombre. Un grand classique. Fidèles à leur vade-mecum de rigueur, les centristes du gouvernement devraient en toute logique se situer entre les deux options. Mais la politique – cet art de l’arbitrage – fera forcément des gagnants et des perdants. Qui passera entre les gouttes fiscales ? Qui comblera ces trous… de première classe ?