Recherche médecins désespérément : "À Laval, nous sommes un laboratoire en matière de mesures incitatives"

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« La mise en place, en 2017,
d’un service médical de
proximité, financé par la ville et le département, a incité des internes à s’installer
en médecine libérale », assure
Florian Bercault.

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Entretien

Propos recueillis par Chloé Sémat

Publié le 17/05/2025 à 17:00

Florian Bercault, le maire (DVG) de la commune de Laval (Mayenne), est en première ligne face aux difficultés d’accès aux soins. Sa ville accueille en effet 0,8 médecin pour 1 000 habitants. Pas de quoi décourager l’édile, pour qui les initiatives locales sont la clé pour en attirer de nouveaux.

Marianne : Quel impact la pénurie de médecins a-t-elle sur les habitants ?

Florian Bercault : Le sujet touche en premier lieu ceux qui sont à la peine et surchargés dans les déserts médicaux. Cette situation les incite à travailler moins pour se protéger. Quant à la population, elle est très angoissée par cette difficulté d’accès aux soins. À Laval, les habitants mettent plusieurs semaines à obtenir des rendez-vous. Plus globalement, en Mayenne, le système des urgences est en grande difficulté. Les trois établissements hospitaliers du département ont mis en place des mesures de régulation, si bien que les patients sont obligés d’appeler le 15 avant de s’y rendre.

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