NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L'ex-président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, est apparu, jeudi 29 mai, devant la presse à Goma, grande ville de l'est du pays contrôlée par le M23, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'opposant déclaré de l'actuel président Félix Tshisekedi, qui a annoncé son retour dans le pays qu'il avait quitté fin 2023, s'est présenté devant les journalistes sans faire de déclarations, en présence du porte-parole du groupe armé antigouvernemental M23 Lawrence Kanyuka, dans une de ses résidences où il recevait des responsables religieux locaux.
Pour afficher ce contenu X (Twitter), il est nécessaire d'autoriser les cookies de mesure d'audience et de publicité.
Visiblement détendu, en costume sombre et déparé de son habituelle barbe, l'homme taiseux à la silhouette épaisse s'est prêté au jeu des prises de vue devant les caméras et les appareils photo.
Joseph Kabila avait dénoncé, vendredi, dans une rare allocution transmise en ligne la "dictature" du gouvernement de Kinshasa, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, et annoncé qu'il serait "dans les prochains jours" à Goma.
L'ancien président, 53 ans, qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019, a quitté le pays fin 2023, selon son entourage, mais y jouit encore d'un important réseau d'influence.
Accusé de complicité avec le M23
Dimanche, le M23 avait déjà annoncé que l'ancien dirigeant était arrivé dans la grande ville de l'Est de la RD Congo. Il serait passé par Kigali, la capitale rwandaise, puis Gisenyi proche de la frontière pour rejoindre Goma.
En avril, Joseph Kabila avait créé la surprise en annonçant dans la presse étrangère son prochain retour au pays par "sa partie orientale". Il n'avait pas précisé s'il reviendrait par une zone sous contrôle M23.
Kinshasa accuse Joseph Kabila de complicité avec le groupe armée. En avril, le ministre de la Justice Constant Mutamba a saisi la justice militaire afin d'engager des poursuites à son encontre.

Le Sénat a finalement levé l'immunité de Joseph Kabila le 22 mai, l'accusant de trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, participation à des crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Cette décision est tombée sans grande surprise, la coalition de Félix Tshisekedi détenant une majorité écrasante au Parlement et le parti de l'ex-président, qui avait boycotté les dernières élections fin 2023, n'y étant pas représenté. L'indépendance du pouvoir judiciaire en RDC est par ailleurs régulièrement mise en doute.
Pour afficher ce contenu YouTube, il est nécessaire d'autoriser les cookies de mesure d'audience et de publicité.
Une extension de votre navigateur semble bloquer le chargement du lecteur vidéo. Pour pouvoir regarder ce contenu, vous devez la désactiver ou la désinstaller.

01:31
Avec AFP