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Dans la capitale des Gaules – Lyon –, une énième manifestation de soutien à la Palestine a engendré des troubles et perturbé, pour ne pas dire pourri, la vie des habitants. En effet, à l’occasion d’un rassemblement en soutien à Gaza, la diversité et l’ultragauche ont saccagé, jeté des pétard, commis des agressions et tutti quanti. Le maire du 2e arrondissement de la ville, présent à un rassemblement, festif lui, de quartier qui a dû plier bagages pour des raisons évidentes de sécurité, s’en est courageusement pris aux casseurs-agresseurs. Rappelons que Lyon est gérée par les écologistes, avec à sa tête Grégory Doucet, celui qui rompait le jeûne du Ramadan en compagnie de Gérald Darmanin, en mars 2024, mais refusait d’assister à la cérémonie catholique de Vœu des Échevins au nom de la laïcité… !
Partout en France, depuis le massacre du 7 octobre en Israël – lequel avait clairement des intentions génocidaires, à savoir exterminer des Juifs parce que juifs –, des manifestations de soutien à la Palestine engendrent des déferlements de haine et de violence physiques et verbales. J’ai couvert certaines d’entre elles à Paris et j’y ai constaté la détestation non seulement des Juifs mais plus généralement de notre pays, avec des appels très clairs à l’intifada, poliment rebaptisée « résistance ».
https://www.youtube.com/watch?v=wsOyL5MlXfc
Récemment encore, dans une brocante, je suis tombé sur un bon petit blanc arborant fièrement un tee-shirt réclamant la libération de Georges Ibrahim Abdallah, assassin terroriste – même Wikipédia le reconnaît, c’est dire ! – fort heureusement toujours emprisonné malgré des demandes réitérées et le soutien dont il jouit dans notre pays et ailleurs de la part des pro-Palestiniens les plus extrémistes, dont la très dispensable Houria Bouteldja
Le pédigrée de cet individu n’empêche cependant pas les communistes de le célébrer sur notre sol :
« Le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais), nomme Georges Ibrahim Abdallah citoyen d’honneur de la ville[75].
Le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay (Pas-de-Calais), et les membres du conseil municipal font de même et nomment un square de la ville à son nom[81],[76].
Le 13 décembre 2013, Marc Everbecq, maire communiste de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), nomme à son tour Georges Ibrahim Abdallah citoyen d’honneur de la ville, en le décrivant comme un « militant communiste » et un « prisonnier politique » qui « appartient au mouvement de résistance du Liban » et est un « défenseur déterminé de la juste cause palestinienne », sans mentionner ses autres états de service[82],[21],[83]. Cette décision suscite l’émoi et la polémique auprès du CRIF ou de l’Association française des victimes du terrorisme[31],[21]. Le 4 juillet 2014, le tribunal administratif de Montreuil annule la décision de nomination prise en conseil municipal. »
(Sources : Wikipédia)
La Palestine est donc devenue le nouveau cheval de bataille active de la diversité et de l’ultragauche, au risque de semer le chaos un peu partout dans le pays, pour ne parler que du nôtre, parce qu’ailleurs ce n’est pas triste non plus.
Chez nous, Lyon n’est pas la seule ville à supporter les assauts réguliers du « Free Palestine » de la part d’individus qui n’ont pas un seul mot pour les chrétiens d’Orient exterminés dans un but ouvertement génocidaire. Et un génocide couronné de succès. En 2011, on comptait environ 1,3 million de chrétiens en Syrie. Ils sont aujourd’hui moins de la moitié. En Irak, ils sont passé de 1,5 million dans les années 1990 à moins de 400 000 aujourd’hui. Soit ils ont fui les massacres islamiques, soit ils en ont été victimes. Tout ça dans un silence ignoble.
La Palestine, quant à elle, aurait pu exister si seulement l’esprit islamique ne l’avait pas gangrenée dès le début, et la solution à deux États aurait bel et bien existé. Mais pour l’islam, toute terre islamisée le reste jusqu’à la fin des temps. Et les Frères musulmans, entre autres, de distiller des contre-vérités historiques destinées à retourner la tête fragile des petits Européens abrutis par les écrans, écoutant religieusement les « savants » de YouTube et autre TikTok quand ce ne sont pas leurs enseignants qui leur farcissent l’esprit de mensonges.
Ainsi, l’Espagne ne serait pas l’Espagne mais bel et bien cet Al-Andalus fantasmé et qu’aujourd’hui certains voudraient ressusciter, comme l’explique limpidement Arnaud Imatz, dans sa préface au livre de l’historien Serafín Fanjul, Al-Andalus, l’invention d’un mythe : « La guerre idéologique vise à sidérer, manipuler et dominer l’opinion publique. Menée par des pseudo-élites politico-médiatiques, avec l’aide de prétendus “spécialistesˮ, qui bafouent au quotidien les règles les plus élémentaires de la probité scientifique, elle se déroule sans trêve devant les yeux incrédules et consternés d’historiens rigoureux, et dans l’indifférence ou le désintérêt du plus grand nombre. »
Remplacez Al-Andalus par la Palestine et vous aurez l’explication de la dictature pro-palestinienne actuelle qui ne repose sur rien d’autre qu’un fantasme. Non qu’il faille nier l’existence des Palestiniens, ni même leurs souffrances, mais tout ceci repose sur un postulat : l’islam ne partage rien et se considère chez lui partout. Peu importe que les Juifs aient une légitimé à vivre sur leur terre ancestrale. À Jérusalem, il me semble que l’on parle du mont du Temple et pas du mont de la Mosquée !
Idem pour nous autres chrétiens qui sommes peu à peu chassés de nos terres au nom de l’hypocrite vivre-ensemble qui n’est rien d’autre qu’un remplacement et de population et d’identité culturelle.
De tout cela, les intellectuels wokistes n’ont cure, eux dont le but secret – qui converge pour le moment avec l’islam mais divergera tôt ou tard – est la naissance d’une humanité totalement déracinée et destinée à servir les intérêts d’une poignée de privilégiés.
En attendant, la France est actuellement harcelée par l’idéologie palestinienne totalitaire et violente, et nos élus regardent ailleurs, sauf quelques rarissimes exceptions.
Toutes choses dites, bis repetita, sans nier un instant le drame qui se joue à Gaza, provoqué par le fanatisme du Hamas, faut-il le dire et le redire. Mais là aussi, si on y regarde de près, on ne saurait accabler Israël sans se souvenir du passé. Laisser passer des convois humanitaires c’est une évidence, pourvu qu’il s’agisse bien de convois humanitaires et pas de caches d’armes.
Et sinon, ces défenseurs de la Palestine ont-il un regard pour le Liban, dévasté pour avoir été précisément trop tolérant avec l’islam qui, via le Hezbollah, a créé un État dans l’État et précipité ce pays dans le chaos ?
Il est temps de voir la vérité en face…
Charles Demassieux
French (CA)