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Raphaël Quenard est vraiment le pire de lui-même dans « I Love Peru », son nouveau film (sur lui)

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Le faux documentaire coréalisé avec son compère Hugo David, qu’il a rencontré sur le tournage de « Chien de la casse », dépeint l’acteur de 34 ans de la manière la plus absurde qu’il soit. C’est réussi.

Raphaël Quenard, ici dans son film coréalisé avec Hugo David « I Love Peru ».

Le Pacte

Raphaël Quenard, ici dans son film coréalisé avec Hugo David « I Love Peru ».

CINÉMA - Raphaël Quenard vous agace ? François Civil et Jean-Pascal Zadi, aussi. Du moins, dans I Love Peru. Présenté au dernier Festival de Cannes en présence d’un désarçonnant condor sur le tapis rouge, le premier long-métrage de l’acteur français, coréalisé avec son compère Hugo David, va peut-être vous le rendre plus sympathique.

Son histoire, qui arrive en salles ce mercredi 9 juillet, c’est celle d’un homme : Raphaël Quenard, lui-même donc. Hugo David - qu’il a rencontré sur le tournage du film Chien de la casse pour lequel il avait été enrôlé afin d’en réaliser le making of - est presque instantanément tombé sous son charme.

Un coup de foudre amical réciproque, qui pousse le plus jeune des deux à prendre sa caméra au poing, et ne plus jamais quitter son sujet des yeux. En plein tournage de L’Amour ouf, à la terrasse d’un kebab, dans une chambre d’hôtel ou sur le trône… Hugo David n’a rien loupé de l’ascension fulgurante de son héros, y compris son melon.

Découvrez ci-dessous la bande-annonce :

Celui dont on se moquait pour son phrasé si particulier ou ses observations à côté de la plaque a bien changé depuis ses débuts. La gloire lui est montée au cerveau, peut-être un peu trop. Par ambition et carriérisme, Raphaël Quenard finit par abandonner son meilleur pote, et même sa nouvelle petite amie, l’irrésistible Anaïde Rozam.

Vulgaire, gênant et imbu de lui-même

Vous l’avez compris. Rien de tout ça n’est vrai. I Love Peru brouille les frontières entre fiction et réalité. Comme l’avait déjà fait en 2024 L’acteur, génial documenteur (un genre de documentaire qui entretient le doute jusqu’à la fin) réalisé par les deux amis dépeignant le comédien sous les traits d’un homme narcissique, incompris et imprévisible.

Ici, c’est pire. Raphaël Quenard rote et pète, il est vulgaire. Plus pingre que pingre, c’est aussi un philosophe à deux balles doté d’un gros boulard, un énorme boulard, en plus d’être extrêmement gênant. On pense à sa blague ratée de montrer sa « bite » à des jeunes étudiants, ou les références à son « trou de balles » quand il ne le montre pas à l’écran.

Dans le milieu, on le déteste. François Civil n’a pas de place pour lui dans son agenda. Jean-Pascal Zadi en vient aux mains. Et tandis que Marina Foïs a bien du mal à lui faire comprendre qu’il n’est pas question qu’elle incarne son rôle dans un biopic sur lui (malgré leurs coiffures similaires), Éric Judor peine à décliner son offre de former un nouveau duo baptisé Éric et Raphy.

« À force de jouer des personnages, il en est devenu un », souffle Hugo David en voix off. Lui aussi s’interroge sur l’homme, et leur amitié toxique. « Un comédien sans spectateur, il parle tout seul, ajoute-t-il un peu plus loin, lors d’un absurde, mais non moins spirituel voyage au Pérou à la recherche d’un condor. J’étais devenu son spectateur. »

Raphaël Quenard répond aux rumeurs

Faut-il voir dans cette autodérision une manière de répondre à des rumeurs sur son propre ego ? « Il y a tout un tas de fantasmes, décrit Raphaël Quenard au micro de France Inter, au mois de juin. Je ne condamne pas ça, car c’est un truc que je fais avec mes amis. Quand on parle de Beyoncé dans une voiture à 2 heures du matin, on la suspecte de boire du sang d’agneau et d’avoir des pupilles en formes de losanges. »

Il poursuit : « Ce sont des fantasmes qui peuvent exister dans des cadres plus restreints, c’est-à-dire dans l’hexagone. Et tu peux en être victime. Du coup, oui effectivement. On répond à ce truc. » Dans le film, il en invente une autre : il serait même pédophile. « C’est la technique de la propagation qui est folle », ironise l’acteur, alimentant le monstre malgré lui.

Derrière la parodie, la part de vraie n’est toutefois jamais loin. Hugo David n’a pas appris qu’il partait au Pérou au beau milieu de la nuit, mais un billet pour lui s’est bel et bien libéré en raison des aléas sentimentaux de son ami, lui-même un peu « down » au moment de prendre l’avion, comme dans leur film.

L’épisode détonne, ici, pour son caractère émouvant. Derrière le touriste en voyage en Amérique latine se cachent non seulement une profonde solitude, mais aussi un être vulnérable. Les yeux rouges au bord des larmes, Raphaël Quenard rappelle par ses monologues d’homme fragile au cœur brisé qu’il est un excellent acteur. Chasseur de rapace, un peu moins.

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