« The Bear », saison 4 : la famille s’agrandit

Sur le mur de la cuisine, Jimmy (Oliver Platt) fait installer un compte à rebours duquel dépend la survie du restaurant, finances et fréquentation déséquilibrées obligent. Deux mois pour se réinventer. Tout est à prouver. Ce temps suspendu donne le ton de la saison 4 de la série à succès The Bear, qui se veut plus introspective. Si la tension s’estompe, mais reste parfois palpable entre les protagonistes, l’enjeu se déplace. The Bear, le restaurant, n’est plus l’unique centre de gravité. La série créée en 2022 par Christopher Storer s’ouvre, s’aère, se donne la permission d’explorer ce qui se passe au-delà des coups de feu et des coups de sang.

« 40 Acres » : la post-apocalypse responsable

Dans un monde où, 14 ans plus tôt, les animaux ont disparu dans une pandémie dévastatrice et où les guerres civiles n’ont pas tardé à se multiplier, les populations crient famine. Les ressources essentielles à la survie viennent de la terre. Comme celle où vit depuis des générations la (bien nommée) famille Freeman. Qui fait des envieux et est, depuis toujours, mais de façon de plus en plus féroce et soutenue, l’objet d’attaques répétées. 40 Acres, divisé en quatre chapitres, a beau être ancré dans une réalité dystopique, il parle fort d’aujourd’hui. De solidarité, de résilience, d’amour filial.

« Jurassic World Rebirth » : la résurrection

Plus que la renaissance invoquée dans le titre de la version française du long métrage, c’est carrément à une résurrection que l’on assiste avec Jurassic World Rebirth que signe le cinéaste britannique avec la complicité du scénariste David Koepp. Un groupe de chercheurs font route vers une île où, cinq ans après les événements survenus dans Dominion, survivent plus de dinosaures que partout ailleurs sur la planète. Là se trouvait un centre de recherche et développement destiné à alimenter le parc original en créatures différentes. L’expérience a mal tourné. Bien sûr, une impression (voulue) de déjà vu plane sur l’ensemble du film. Après tout, il n’y a jamais qu’une première première fois. Ici, c’est assumé, c’est rieur, c’est emballant.