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Qui a frappé à la fête des voisins ? Le mystère reste entier et laisse le juge perplexe !

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Bagarre en pleine Fête des voisins : deux trentenaires jugés à Argentan (Orne), mardi 13 mai 2025. Témoignages flous et enquête critiquée épaississent l’affaire.

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Tribunal Argentan
Deux trentenaires ont été jugés par le tribunal d’Argentan (Orne) pour une bagarre sur un terrain de foot, lors de la Fête des voisins. ©Le Journal de l’Orne

Par Rédaction JO Publié le 14 mai 2025 à 21h06

Une Fête des voisins qui dégénère dans un village historique de Gouffern en Auge (Orne). Deux trentenaires étaient convoqués à la barre du tribunal d’Argentan, mardi 13 mai 2025, pour des actes de violence en réunion et en récidive. Seul l’un d’entre eux avait fait le déplacement, l’autre étant retenu par des obligations professionnelles. Au fil des débats, l’affaire s’est avérée plus complexe qu’imaginée, laissant le juge interrogatif, face à la défense des deux prévenus

La fête des voisins dégénère

En mai 2023, vers 3 heures du matin, les gendarmes sont intervenus pour une bagarre sur le terrain de foot de la commune d’Exmes. Plusieurs personnes étaient réunies là pour la Fête des voisins. « Tout le monde avait bu » et les festivités allaient bon train jusqu’à ce que la soirée dégénère, aux alentours de 23 heures, avec l’arrivée de deux personnes, venues d’une autre fête et qui « boivent et mettent le bazar ».

Il leur a été demandé de partir, ce qu’elles ont fait… avant de revenir une heure plus tard avec une troisième personne et la ferme intention d’en découdre. Deux personnes frappées ont déposé plainte…

Les témoins entendus un an après…

Mais c’est seulement un an après les faits que les participants à la soirée ont été auditionnés.

Tous confirment la bagarre et nombreux sont les témoignages qui décrivent ou reconnaissent les deux prévenus.

Le prévenu se déclare absent au moment de la bagarre…

Seulement voilà, le prévenu présent, solide gaillard de trente ans, nie les faits :

La bagarre a éclaté après 23 h. J’étais bien présent à la soirée avec ma femme et mes enfants, mais je suis parti avant. Ma femme était enceinte du quatrième, donc on est partis tôt. Et je ne connais aucune des personnes qui m’ont reconnu. »

… et reconnus après coup !

Alors « comment se fait-il que tout le monde vous ait reconnu ? », demande le juge. « Tout le monde n’a pas été entendu. Et aucune des personnes qui étaient à la soirée n’est présente aujourd’hui pour témoigner. Les gens m’ont identifié après coup, et à partir de ma photo sur mon Facebook. »

Il n’en demeure pas moins que la soirée a fait deux victimes, dont les coups subis ont été attestés par des certificats médicaux. Si le casier judiciaire du prévenu présent ne plaide pas en sa faveur, il ne se laisse cependant pas impressionner par la lecture des faits qui le constituent. Il reconnaît tout, même s’il nuance certaines condamnations en disant « avoir pris pour d’autres » qu’il n’a pas voulu « balancer ».

Un homme nouveau

Mais aujourd’hui, « je ne suis plus le même homme », déclare-t-il. Il s’est rangé des voitures, comme on dit. Maintenant père de quatre enfants, il est inséré socialement et professionnellement, et a récupéré son permis. Il ne boit plus que raisonnablement, ne sort plus avec ses amis pour éviter toute rechute, et ne consomme plus de stupéfiants. « Des examens médicaux réguliers l’attestent », souligne son avocat. « Et il s’acquitte des dettes liées aux différentes affaires » pour lesquelles il a été condamné.

Les prévenus désignés pour le procureur

« Mais les lésions des deux plaignants correspondent à des coups de poing donc on est bien dans un contexte de bagarre », indique le procureur de la République. « Et ils ne désignent que les deux prévenus et personne d’autre » parmi les nombreux participants à la bagarre. Il demande leur condamnation à des travaux d’intérêt général mais sans pour autant « retenir l’intentionnalité d’en découdre ».

Une affaire plus compliquée qu’en apparence

Pour l’avocat du prévenu, le dossier est plus complexe qu’il n’y paraît, et est émaillé de zones d’ombre. « Les déclarations de mon client n’ont jamais bougé. Lui et sa famille sont partis avant que la bagarre n’éclate. Tout le monde n’a pas été entendu mais seulement des personnes qui se connaissent entre elles.

Et les témoignages mentionnent des personnes présentes à la soirée, qui sont restées plus de deux heures mais qu’on n’a jamais retrouvées et que personne n’a pu identifier ! »

Pour les avocats de la défense, une enquête bâclée

Pour lui, l’enquête a été bâclée. C’est aussi l’analyse que fait l’avocat de l’absent, qui s’interroge quant au fait que « les femmes des prévenus n’ont pas été entendues » et que des informations contradictoires relevées dans les différentes déclarations n’ont pas été traitées. « Mon client est décrit comme étant brun par un témoin, alors qu’il est blond, et ça ne pose de problème à personne ! »

Un jugement repoussé

Bref, pour les deux avocats, si la bagarre ne fait aucun doute, rien ne permet cependant d’établir que les deux prévenus y ont pris part et sont les auteurs des coups reçus par les deux victimes. Une affaire qui s’est donc suffisamment épaissie au fil de son évocation pour que le juge décide de prendre un temps de réflexion reportant son jugement au 30 juin 2025.

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