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Quelques billets de vingt, sinon rien...

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En politique, il y a l'art de dire et l'art de faire. Entre les deux, il y a souvent un gouffre que les communicants s'échinent à maquiller. Ainsi, au moment même où la Belgique découvre une nouvelle taxe sur les plus-values — énième brique posée sur l'édifice déjà bancal de notre fiscalité — surgit l'annonce providentielle : la baisse des charges sur le travail serait avancée d'un an, à 2026. Ô soulagement pour les travailleurs et les employeurs, qui devraient y gagner quelques dizaines d'euros par mois. On applaudira… du bout des doigts.

Car à y regarder de près, il ne s'agit là ni d'une réforme, ni d'un basculement historique, mais d'un coup de peinture sur un mur lézardé. Un "plus" symbolique pour les travailleurs, un "moins" microscopique pour les employeurs, et une politique fiscale qui, elle, demeure ce qu'elle a toujours été : complexe, instable, surchargée. Récompenser le travail est évidemment une nécessité. Personne ne le conteste. Mais imaginer que quelques billets de 20 euros en plus sur une fiche de paie mensuelle va relancer l'attractivité du marché du travail relève soit de la naïveté, soit du cynisme. L'enjeu est ailleurs. Il est dans la stimulation du marché de l'emploi (et pas uniquement par la dégressivité des allocations de chômage), dans la formation, l'accompagnement, la santé au travail, dans la lutte contre ces bataillons de malades de longue durée laissés en rase campagne. Il est dans la simplification d'un système fiscal devenu un mille-feuille abscons où chaque nouvelle taxe, comme celle sur les plus-values, achève de décourager les contribuables autant que les investisseurs.

Qui est concerné par la nouvelle taxe sur les plus-values ?

La vérité est là : on ne réforme pas un pays à coups d'annonces calibrées pour flatter l'opinion. On ne reconstruit pas la confiance en distribuant quelques billets sous prétexte d'austérité inévitable. Ce qui manque cruellement, ce n'est pas la capacité à imposer — la Belgique, championne mondiale des taxes, sait y faire — c'est la capacité à réformer en profondeur. La Belgique a besoin d'un toilettage autrement plus approfondi que d'une baisse de charge de quelques dizaines d'euros par mois. Cette réforme fiscale "XXL"' qui agite le monde politique depuis des années, on en parle quand ?

Tout comprendre à la taxation des plus-values, en 20 questions

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