Israël et l'Iran se sont affrontés pour la cinquième nuit consécutive, malgré les appels à la désescalade des grandes puissances. Pour certaines voix iraniennes, ces frappes sont, malgré la peur, une opportunité, celle de voir enfin le régime des mollahs s'effondrer.

Israël, qui a encore essuyé des tirs de missiles iraniens toute la nuit, ne semble pas vouloir en rester là. Tuer l'ayatollah Ali Khamenei "mettra fin au conflit" entre Israël et l'Iran, a déclaré lundi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine ABC. Car au-delà des infrastructures nucléaires et militaires visées par Israël, c'est bien le régime des mollahs qui est ciblé. Une ambition soutenue par une partie de la diaspora iranienne à Paris, dont la plupart ont fui la dictature islamique.

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"Ça fait 45 ans qu'ils pendent, qu'ils tuent, qu'ils violent, qu'ils massacrent les Iraniens"

Depuis vendredi, plusieurs hauts gradés et hauts responsables iraniens ont été tués dans les frappes israéliennes. Le chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, est notamment tombé et selon Sarah, Iranienne expatriée en France, c’est une avancée notable. "Tous ces gens-là sont des traîtres au peuple iranien. Ça fait 45 ans qu'ils pendent, qu'ils tuent, qu'ils violent, qu'ils massacrent les Iraniens. Là, il faut savoir quand même qu'en quatre jours d'attaque, on a eu moins de blessés et moins de morts que pendant les premiers jours de la révolution iranienne en 2022", raconte-t-elle.

"Ce n'est pas le peuple iranien qui est visé"

Se soulever pour regagner la liberté, Nooshan a aussi quitté l’Iran il y a une dizaine d'années. Derrière les frappes israéliennes, elle voit également l'opportunité d'un meilleur avenir. "Ils n'ont jamais été aussi affaiblis que maintenant. Là, il faut faire quelque chose, c'est vraiment le moment. Pour moi, ce n'est pas le peuple iranien qui est visé, c'est vraiment le régime terroriste islamique d'Iran qui est attaqué. Quelqu'un a enfin osé faire quelque chose pour nous sauver", glisse-t-elle.

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Un moment crucial se joue, expliquent ces deux Iraniennes qui malgré tout, vivent aussi dans la peur de voir leur proche perdre la vie dans cette guerre.

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