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Quelles seront les conséquences des mandats de grève à la STM sur les services?

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Des menaces de grèves planent sur la Société de transport de Montréal (STM). Mardi soir, les membres du personnel administratif, technique et professionnel ont entériné, dans une proportion de 87 %, un mandat de grève qui pourrait toucher 1320 employés. Cette décision s’ajoute à celle des employés d’entretien qui, en février dernier, avaient eux aussi voté en faveur d’un mandat de grève. Ceux-ci prévoient d’ailleurs tenir une journée de débrayage le 25 mai prochain.

Quand la grève aura-t-elle lieu ?

Le mandat adopté mardi soir prévoit la tenue d’un maximum de dix journées de grève, qui ne seront pas nécessairement consécutives et dont les dates restent à déterminer, indique Stéphane Lamont, président du Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun (SCFP 2850). Le dialogue n’est cependant pas rompu avec l’employeur et une rencontre de négociation est prévue jeudi. « Par contre, on veut mettre de la pression auprès de l’employeur », souligne M. Lamont.

La STM dit avoir pris acte du résultat du vote des syndiqués. « La STM met tout en œuvre pour éviter une telle situation et continuera les discussions activement aux tables de négociation », précise la société de transport dans un courriel.

De son côté, le Syndicat du transport de Montréal-CSN, qui regroupe les 2400 employés d’entretien, a déjà annoncé son intention de tenir une journée de grève le 25 mai prochain. En février dernier, les membres avaient voté à 97 % en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Qui sont ces employés ?

Parmi les syndiqués qui se sont prononcés en assemblée mardi, on compte notamment des employés œuvrant au service à la clientèle, aux technologies de l’information, au service de la paie, à la planification des horaires et aux grands projets, comme celui du prolongement de la ligne bleue. Il s’agit d’une première pour ce syndicat qui, dans les 40 dernières années, n’avait jamais adopté de mandat de grève. Les syndiqués sont en négociation avec leur employeur depuis un an pour le renouvellement de leur convention collective, échue le 4 janvier dernier.

Le Syndicat du transport de Montréal réunit pour sa part les employés affectés à l’entretien des autobus et des métros, à celui des infrastructures de la STM, ainsi que le personnel qui veille à la propreté dans les installations de la société de transport, dont les stations de métro. Ils sont sans contrat de travail depuis janvier.

On veut trouver un terrain d’entente avec la STM pour avoir des horaires qui sont un peu moins atypiques. On a des gens qui quittent la STM. On n’a pas vécu ça souvent, des gens qui quittent le navire.

— Bruno Jeannotte

Quels conséquences sur les services ?

Une grève des employés administratifs, techniques et professionnels aurait peu de conséquences sur le service du métro et des autobus, soutient Stéphane Lamont. « Les impacts sont très limités pour la population. Dans les faits, il n’y aurait à peu près pas d’impact direct dans la livraison du service », dit-il. Des délais pourraient cependant être observés au service à la clientèle, fait-il cependant remarquer.

Le service risque toutefois d’être perturbé par la journée de grève que tiendront les employés d’entretien le dimanche 25 mai. Le service de transport adapté ne sera pas touché, assure Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal. Pour le reste, le syndicat et l’employeur ont présenté au Tribunal administratif du travail (TAT) lundi les services essentiels à maintenir. « On a quand même fait une offre de grève qui va permettre un certain service sur l’île de Montréal », précise M. Jeannotte. « On fait ça un dimanche. On sait qu’il y a beaucoup moins de gens au travail dimanche, mais il y a quand même des gens qui ont des déplacements importants dans le domaine de la santé, entre autres. »

La décision du TAT devrait être rendue mercredi ou jeudi.

11 %

C’est la hausse salariale sur cinq ans proposée par la direction de la STM aux membres du SCFP 2850.

Qu’est-ce qui bloque dans les négociations ?

« Ça n’avance pas à la table de négociation », estime Stéphane Lamont. « L’employeur n’est pas prêt. Il ne semble pas être ouvert non plus. On ne parle pas des vrais enjeux, ces enjeux étant, oui, le monétaire, mais aussi tout ce qui a trait aux conditions de travail. » Malgré 28 rencontres de négociation, les parties n’ont pas encore été en mesure de discuter d’enjeux comme les vacances, les congés et les droits parentaux, ajoute-t-il.

Le syndicat indique que la partie patronale propose des augmentations salariales de 2,5 % pour 2025, de 2,5 % pour 2026 et de 2 % par année de 2027 à 2029, ce qui représente soit 11 % sur cinq ans. Le syndicat juge cette offre insuffisante. « L’inflation a été élevée au cours des dernières années. Nos salaires n’ont pas suivi », avance M. Lamont, tout en admettant que certains emplois sont « bien rémunérés ». Le syndicat ne manque pas de souligner que la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a eu droit, en 2024, à une hausse de sa rémunération de 6,5 %.

Les employés d’entretien ont reçu des offres similaires à celles de leurs collègues. « On avait un contrat de travail de sept ans. Vous comprendrez que l’inflation, on est passé à côté », fait valoir Bruno Jeannotte.

Mais le Syndicat du transport de Montréal dénonce surtout le recours de l’employeur à la sous-traitance et réclame de meilleures conditions en matière de conciliation travail-famille. « On veut trouver un terrain d’entente avec la STM pour avoir des horaires qui sont un peu moins atypiques. On a des gens qui quittent la STM. On n’a pas vécu ça souvent, des gens qui quittent le navire », explique M. Jeannotte. « L’employeur, lui, est plus dans l’abolition de postes de qualité et en création de postes d’horaires atypiques. J’ai l’impression qu’on ne parle pas vraiment le même langage en ce moment. »

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