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Quelles sont les options pour la jeunesse immigrante francophone de l’Île-du-Prince-Édouard après la fin des études secondaires? Milia Kebbi, récemment diplômée de l’école François-Buote à Charlottetown, partage son expérience.
Arrivée de l'Algérie dans la province il y a trois ans, Milia Kebbi est, depuis, très impliquée dans la communauté, notamment avec la Jeunesse acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (JAFLIPE).
Elle partira bientôt en Ontario pour faire un baccalauréat en Histoire à l’Université d’Ottawa.
Même si l’île est assez sympa et tout, c’est très petit pour une jeune, malheureusement, et je voulais vraiment tester ce truc-là d’université bilingue, ce qui est le cas à l’Université d’Ottawa, explique-t-elle.
Qu’aurait-il fallu de plus pour que la jeune fille demeure en terre insulaire? Déjà, plus de programmes en français à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, dit-elle.

Le campus de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
Un cas qui ne serait pas isolé, dit-elle
Selon Milia Kebbi, ce n’est pas si facile que ça pour les jeunes francophones qui arrivent à l’île d’envisager d'y rester après leurs études.
Quand tu arrives ici en tant qu’immigrante, tu te retrouves très vite avec plein de petites communautés et tu as du mal à t’intégrer, avance-t-elle. J’ai réussi parce que je suis assez sociable et j’aime m’impliquer dans la communauté, mais je comprends que ce ne soit pas facile pour tout le monde d’arriver dans un endroit où il n’y a pas beaucoup de gens comme toi, entre guillemets.
Environ 27 finissants ont reçu leur diplôme de l’école François-Buote cette année. Dans le lot, plusieurs Acadiens faisaient partie de la cohorte.
Milia Kebbi avance que beaucoup d’entre eux resteront faire leurs études dans les Maritimes.
L’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et l’Université de Moncton, c’est les deux grosses universités qui attirent beaucoup de gens, dit-elle. Il y a aussi des gens qui vont rester ici pour travailler directement après les études.
Une promesse de retour
Milia Kebbi explique qu’elle retient que son expérience au secondaire dans le système francophone de l’Île-du-Prince-Édouard est positive.
C’est le fait que la communauté est assez petite et, du coup, tu as très vite fait le tour de tous les francophones de l’île. C’est des expériences assez cool parce qu’à chaque activité francophone, tu rencontres des gens de toutes les écoles pratiquement, c’est assez fun, précise-t-elle.

L’école François-Buote et le Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, à Charlottetown.
Photo : Radio-Canada / Honorine Ngountchoup
Malgré son départ, Milia Kebbi a bien l’intention de revenir pour rendre visite à ses parents installés à l’Île-du-Prince-Édouard.
J’aimerai garder contact avec certaines personnes que j’ai rencontrées ici, ajoute-t-elle.
À Ottawa, elle souhaite aussi essayer de s’impliquer avec la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), qu’elle a rencontrée par le biais de JAFLIPE.
Avec des informations de l’émission Le Réveil - Île-du-Prince-Édouard