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Québec impose des conditions de travail aux directeurs d’école

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Le gouvernement du Québec a officialisé mercredi l’imposition de nouvelles conditions de travail aux membres des directions d’établissements scolaires. Qu’à cela ne tienne, les cadres n’ont pas dit leur dernier mot : à Montréal, les équipes de direction tiendront une journée d’étude vendredi pour faire entendre leurs récriminations.

Les nouvelles conditions de travail sont devenues officielles à la suite de leur publication dans la Gazette officielle du Québec. Les cadres auront droit aux mêmes augmentations salariales que celles accordées l’an dernier à la majorité des employés de l’État, soit 17,4 % sur cinq ans. Une partie de l’augmentation est rétroactive à partir de l’année 2023-2024.

Pour l’année en cours, les échelles de traitement des cadres se situent dorénavant entre 62 171 $ et 82 895 $ à l’échelon inférieur et entre 132 272 $ et 176 358 $ au sommet de l’échelle. Cela concerne notamment les directeurs, les directeurs adjoints et les gestionnaires administratifs d’écoles primaires, secondaires, de formation générale des adultes et de formation professionnelle.

Du côté des cadres, la nouvelle passe de travers. Ils souhaitaient notamment avoir droit à un rattrapage salarial par rapport à leurs collègues des autres provinces. « Après quatre mois de discussion, le gouvernement demeure inflexible et ne fait preuve d’aucune ouverture à l’endroit des demandes sectorielles des représentants des cadres qui sont responsables de la supervision des différents personnels scolaires », déploraient plusieurs associations de gestionnaires dans un communiqué paru à la fin avril.

L’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES), qui regroupe quelque 700 membres, a réagi mercredi après-midi en décrétant une « journée d’étude », qui se tiendra le 30 mai. Une première, précise au Devoir la présidente de l’AMDES, Kathleen Legault.

Ainsi, les membres ne se présenteront pas au travail ce vendredi et tiendront « une activité de visibilité et de mobilisation » pour sensibiliser la population à leurs demandes et pour « réfléchir aux conditions d’exercice de la profession », explique Mme Legault.

Plaidoyer pour une « enveloppe sectorielle »

L’AMDES reproche entre autres au gouvernement de ne pas accorder aux cadres des sommes dédiées via une « enveloppe sectorielle » qui permettraient de « corriger les iniquités dans les échelles salariales et assurer un écart suffisant entre la rémunération des directions adjointes et celle des enseignants », écrit l’association dans un communiqué.

« Le gouvernement démontre une fermeture complète à tous sujets » autres que les salaires, selon Kathleen Legault. Elle voudrait notamment pouvoir discuter de l’attractivité de la profession et de la rétention des gestionnaires.

Du côté de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE), qui représente quelque 2400 membres à travers la province, on déplore aussi l’imposition de conditions de travail. Sa vice-présidente, Élizabeth Joyal, explique que la FQDE aurait voulu discuter de l’établissement d’une enveloppe sectorielle dédiée à un rattrapage salarial.

« De notre côté, on est en analyse sur nos droits associatifs et ce qu’ils nous permettent de faire », affirme Mme Joyal. Elle précise toutefois qu’il n’est pas question pour le moment de poursuivre la mobilisation à la FQDE.

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