Tom Cruise, star du Festival de Cannes avec Mission : Impossible – The Final Reckoning. Paramount Pictures

2 h 50 avec l’Entité. Cette manie de mettre des majuscules partout. Il faut dire que l’Entité n’est pas une vulgaire clé cruciforme en deux parties. Pour ceux qui n’auraient pas vu le premier volet, ou qui l’aurait oublié, Mission : Impossible - The Final Reckoning prend la peine de rappeler le pouvoir de cette intelligence artificielle, « l’Anti-Dieu ». « Le monde change, la vérité disparaît, la guerre approche. »

Au bout d’une heure de ce qui ressemble à un prologue interminable et bavard, saturé d’explications aussi pénibles qu’un tuto (on se demande où sont passés les 400 millions de dollars de budget), l’action démarre enfin. L’exploration du sous-marin Sebastopol n’est pas haletante, mais elle a le mérite de faire taire Ethan Hunt. Certains passages de cette plongée sous-marine à haut risque donnent même des frissons. Les puristes auront noté que la manière dont notre cher héros s’en sort rappelle le charmant final confiné de Moonraker avec Roger Moore.

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Sérieux et gravité

Tom Cruise est…