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"Quand tu es sur le court, tu es seul face à toi-même" : voici pourquoi le tennis rend fou

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Zizou Bergs complètement dégoûté qui évoque une coupure, des vacances et une reprise sur la tournée américaine, pour pouvoir retrouver le plaisir de jouer. Alexander Zverev qui se sent comme vidé et qui a perdu l'envie de se lever le matin pour prendre sa raquette. Coco Gauff, en pleurs, qui avoue ne pas avoir bien digéré sa victoire à Roland-Garros avant de passer sur l'herbe de Wimbledon…

Le troisième Grand Chelem de la saison a, une nouvelle fois, offert des exemples que le tennis rend fou. Mais pourquoi ? Les raisons principales, on peut les retrouver à travers quelques citations de grands joueurs qui sont pourtant les mieux lotis.

Un sport très solitaire

Même si le coaching est autorisé depuis peu, le tennis oblige les joueurs à gérer seuls les émotions et les décisions tactiques. Contrairement à un sport d'équipe, personne n'est là pour cacher un moment de faiblesse, qu'il soit court ou long. "Quand tu es sur le court, tu es seul face à toi-même. Tu n'as pas d'entraîneur qui te souffle quoi faire, pas de coéquipier pour te rattraper", résumait très justement Roger Federer.

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La pression permanente

Chaque semaine entre fin décembre et fin novembre aux quatre coins de la planète, la pression du résultat est présente pour assurer sa survie sportive, via le ranking mondial, et donc financière puisque les revenus des joueurs dépendent des performances. Une blessure, une indisponibilité ou une période moins faste aura une incidence directe sur la vie du joueur. De plus, on oublie souvent qu'un joueur de tennis perd très souvent, même en étant dans le top mondial. Ce qui fragilise mentalement. "Tu perds chaque semaine ou presque, analysa Novak Djokovic. Même les stars gagnent seulement 55-60 % de leurs tournois, donc tu dois apprendre à vivre avec l'échec."

Germany's Alexander Zverev attends a press conference after the men's singles semi-final match at the Halle Open ATP tennis tournament in Halle, western Germany, on June 21, 2025. (Photo by CARMEN JASPERSEN / AFP)

Alexander Zverev éprouve certains joueurs des difficultés à se motiver. ©AFP or licensors
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Le score, un piège psychologique

Le système de scoring peut se montrer très cruel. Vous pouvez être le meilleur sur un court pendant 75 % de la durée du match mais quand même perdre. La fameuse phrase "jusqu'au dernier point" prend tout son sens au tennis. "Le tennis est le seul sport où tu peux gagner plus de points que ton adversaire et quand même perdre le match", aimait rappeler Rafael Nadal. À cela, on ajoute la rumination mentale permanente. Le joueur doit vivre avec les remarques souvent très critiques de sa voix intérieure. "Le tennis est une bataille contre soi avant tout. L'adversaire est une excuse", résumait le Dr Jim Loehr, spécialiste de la psychologie du tennis.

Toujours jugé, critiqué, observé

Depuis un peu plus d'une décennie, le monde a changé. L'impact des réseaux sociaux et des sites de paris a augmenté la pression sur les joueurs. Avant, les critiques venaient des médias traditionnels ou du public dans les stades. Aujourd'hui, chaque match est décortiqué en temps réel sur Twitter, Instagram ou TikTok. Les critiques sont instantanées et constantes. "On lit parfois des horreurs. On peut te traiter de loser, dire que tu n'as pas d'âme. Quand tu rentres au vestiaire, tu vois cela sur ton téléphone", se souvient le retraité Dominic Thiem. Certains joueurs reçoivent des milliers de messages après une défaite. Des posts où on peut retrouver des menaces de mort. "Il y a beaucoup de haine. Tu perds un match, tu te fais insulter par des parieurs. Cela fait mal et cela t'oblige à te couper de tout cela", expliquait Ons Jabeur.

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Connu pour son franc-parler, Daniil Medvedev mettait en avant une autre facette de son métier : "Je ne peux plus être moi-même sur le court, j'ai peur qu'un geste d'énervement devienne viral. On n'a plus de refuge. Il y a des caméras partout. Tu es toujours en représentation. À la fin, tu ne sais plus qui tu es."

Toutes ces situations réduisent chez les joueurs la capacité à récupérer mentalement entre les matchs et les tournois. Cela amplifie aussi la peur du jugement, ce qui fragilise la confiance.

Mais pourquoi certains sont plus affectés que d'autres ? Car il y a la force mentale naturelle et travaillée ou la capacité à se couper des ondes négatives. Pour Andrey Rublev, il y a aussi un autre critère : l'amour du sport. "Ceux qui n'aiment pas le tennis sont plus détendus. Ils s'en fichent parce qu'ils ont peut-être d'autres priorités. Mais pour ceux qui aiment le tennis, celui-ci est un déclencheur de stress. C'est quelque chose que vous devez gérer."

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