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Quand on est propriétaire de terres agricoles ou forestières, « il faut se former »

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Bruno du Mesnildot préside le syndicat de la Propriété privée rurale de la Manche depuis janvier 2024. Il présidait sa deuxième assemblée générale à Saint-Michel-de-la-Pierre.

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Bruno du Mesnildot (d'Anneville-en-Saire) préside le syndicat de la Propriété privée rurale de la Manche depuis janvier 2024.

Bruno du Mesnildot (d’Anneville-en-Saire) préside le syndicat de la Propriété privée rurale de la Manche depuis janvier 2024. ©Jean-Philippe MASSIEU

Par Jean-Philippe Massieu Publié le 5 juil. 2025 à 13h54

Bruno du Mesnildot (d’Anneville-en-Saire, dans la Manche) préside le syndicat de la Propriété privée rurale de la Manche depuis janvier 2024.

Le 20 juin 2025, à Saint-Michel-de-la-Pierre, il présidait sa deuxième assemblée générale.

Autour de 200 adhérents

Le syndicat, membre de la fédération régionale de la Propriété privée rurale de Normandie, a été rejoint par 31 nouveaux adhérents en un an et demi. « On est autour de 200 », chiffre celui qui était administrateur « depuis que je suis revenu en retraite dans la région, sur la ferme de mon père, cela fait 4 ou 5 ans ».

Bruno du Mesnildot a fait carrière dans l’industrie. « J’ai repris les fermages que mon père avait », avec les exploitants agricoles du Val de Saire. Rappelons que dans la Manche, 75 % des terres agricoles sont louées en fermage, ce qui permet aux agriculteurs d’amoindrir leurs charges.

Élu à la Chambre d’agriculture de la Manche

En faisant une union avec la FDSEA et les JA, Bruno du Mesnildot a été élu représentant des propriétaires fonciers aux élections de la Chambre d’agriculture de la Manche, en janvier 2025. Il siège donc désormais dans la chambre consulaire.

Que retire-t-il de son année et demie passée à la tête du syndicat ?

C’est intéressant mais c’est compliqué avec beaucoup d’acronymes et des organisations qui se mélangent plus ou moins. J’ai beaucoup d’admiration pour les agriculteurs engagés car ça leur prend beaucoup de temps en plus de leur boulot.

Un appel aux bonnes volontés

Bruno du Mesnildot lance un appel aux propriétaires fonciers, notamment les plus jeunes, à rejoindre le syndicat, surtout au conseil d’administration.

« Notre syndicat, c’est du conseil, de l’accompagnement, s’informer », assure le président. Car « être propriétaire, c’est un métier (sic), il faut se former ».

Face au changement climatique

L’assemblée générale statutaire s’est prolongée par un exposé d’Aurélie Lamé, docteure en hydrologie et hydrogéologie quantitative, expert judiciaire près la cour de Caen (Calvados). Ce n’est plus contestable : la France et même la Normandie subissent « de plus en plus de jours de canicule et de moins en moins de jours de froid et grand froid ».

Il y a une « modification de saisonnalité des pluies : plus en hiver, moins en été. Dans la Manche, en général, les crues sont plutôt lentes. Dans le sud de la France, ce sont des pluies beaucoup plus intenses ». En tant que département côtier, nous avons potentiellement 22 000 habitations concernées par la montée des eaux. Les tempêtes seront peut-être plus violentes mais, a priori, pas plus fréquentes.

Globalement, « dans la Manche, on a de la chance, on n’est pas en première ligne », a rassuré un peu la spécialiste. « Nos terres vont prendre de la valeur », a noté Jean-François Jacquet qui souleva le fait de réfléchir aux essences d’arbres à planter afin de s’adapter à ce changement climatique.

« Comment préserver le potentiel de production agricole alors que la SAU était de 35 millions d’hectares en 1950 pour 40 millions d’habitants contre 27 millions d’ha pour 67 millions d’habitants aujourd’hui ? », s’inquiète Josiane Béliard, ancienne exploitante agricole, présidente de la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) de la FNSEA et ancienne membre du Conseil économique, social et environnemental.

« Je pense qu’on ne s’en sortira que par de grandes solutions techniques », a estimé Bruno du Mesnildot.

Pour rejoindre le syndicat : [email protected] ou 07 83 79 93 38

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