Language

         

 Publicité par Adpathway

Quand les artistes polonais voulaient peindre l’âme du pays perdu

6 day_ago 16

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

  1. Accueil
  2. Culture
  3. Arts
  4. Réservé aux abonnés

Publié le 07 juillet 2025 à 13:51. / Modifié le 07 juillet 2025 à 16:56. 3 min. de lecture

Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

Peindre avec ferveur. Peindre des scènes historiques comme le célèbre Jan Matejko qui se consacre avec fougue aux séquences d’un passé glorieux (Sigismond Auguste et Barbara dans un palais des Radziwill à Vilnius, 1867). Restituer des paysages et un territoire, à l’image de Kazimierz Stabrowski qui peint Corneilles – Conseil des anciens, un groupe d’oiseaux graves, réuni au début d’une prairie brumeuse. Recueillir des coutumes populaires, comme ces Houtsoules dans les Carpates (1910), vus par Wladyslaw Jarocki. Saisir des postures de héros ou d’artistes, tel l’écrivain Wladyslaw Reymont peint par Jacek Malczewski en 1905 (Portrait de Wladyslaw Reymont). Montrer des jeunes filles, des jeunes gens, des saints, des paysans à l’image de Leon Wyczolkowski qui donne à voir La Récolte des betteraves II, 1911). Faire vivre et revivre des légendes comme Marian Wawrzeniecki qui représente une Ondine en 1905 et imagine une autre nymphe Sur le seuil sacré d’une prairie salve (1920). Sur les murs de la Fondation de l’Hermitage, l’art des peintres polonais du XIXe siècle n’a rien de gratuit. Il pleure, il rêve, il célèbre, il cherche, il défend, il espère, il veut retrouver une patrie perdue.

Intitulée La Pologne rêvée, l’exposition qui vient de s’ouvrir sur les hauts de Lausanne – qui est aussi la dernière avant la fermeture du musée de l’Hermitage pour restauration, à la fin de l’année – présente 100 tableaux peints entre 1840 et le premier quart du XXe siècle. Ces toiles ont été choisies par les deux commissaires de l’exposition, elles aussi venues du Musée national de Varsovie, Agnieszka Lajus, sa directrice, et Agnieszka Baginska, conservatrice de la peinture polonaise d’avant 1914.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway