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Le PSG est venu à bout du Bayern Munich en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs (2-0). Retrouvez les tops et les flops de ce choc au sommet.
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Un vrai choc au sommet
Des buts, des occasions, du suspense, un final épique... Ce PSG-Bayern Munich a tenu toutes ses promesses. Ce choc, aux allures de finale avant l’heure, s’est disputé un rythme intense, malgré la fatigue des échéances à répétition. Les Bavarois ont mené la vie dure à des Parisiens challengés comme rarement en 2025. Mais à défaut d’avoir maîtrisé les débats, les hommes de Luis Enrique ont su faire corps pour résister à la pression adverse. Et arracher la qualification, à neuf contre onze dans le temps additionnel.
Doué encore capital
L’homme des grands soirs a encore frappé. Meilleur Parisien de la finale de la Ligue des champions, Désiré Doué n’a pas eu le même rendement dans le jeu, dans son rôle de faux n°9. Dangereux d’entrée et auteur d’un décalage parfait pour lancer Hakimi sur l’occasion de Kvaratskhelia en première période, le joueur formé à Rennes a toutefois eu du mal à exister sur la durée face à la charnière Upamecano-Tah. Mais son but a tout changé dans ce match. Quelques instants après avoir écopé d’un carton jaune pour contestation, il a su se calmer et surprendre Neuer, d’une belle frappe rasante au premier poteau. Le tournant de la rencontre.
João Neves, symbole du courage parisien
Habituelle force du PSG cette saison, le milieu de terrain parisien a souffert ce dimanche. Vitinha et surtout Fabian Ruiz ont fait preuve d’une étonnante maladresse dans la tenue du ballon. À leurs côtés, Joao Neves a surnagé. Auteur d’un doublé en huitièmes de finale, le Portugais s’est «contenté» cette fois d’une passe décisive pour Doué, après avoir récupéré le ballon dans les pieds de Kane. Impressionnant de générosité, il n’a cessé de se démultiplier dans l’entrejeu pour annihiler de nombreuses offensives bavaroises. Encore une prestation de très haut niveau.
FLOPS
L’inefficacité du Bayern
Dans le jeu, le Bayern Munich peut se targuer d’avoir fait vaciller le champion d’Europe. Alignés dans un 4-2-3-1 pressant et appliqué, les Bavarois ont néanmoins pêché dans l’efficacité tout au long de la rencontre. Certes, Donnarumma a su sortir le grand jeu devant sa ligne. Mais sur plusieurs occasions, les attaquants munichois ont manqué d’assurance dans le dernier geste. À l’image de Coman et Olise, très remuants sur les ailes, mais pas assez tueurs dans la surface. Kane a eu du mal à se défaire du duo Pacho-Marquinhos, et a manqué le cadre sur son unique opportunité de scorer.
Musiala, l’horrible blessure
L’image qui a terni cette magnifique rencontre. Alors que l’arbitre venait de renvoyer les deux équipes aux vestiaires, Jamal Musiala a dû être évacué sur une civière. L’international allemand, pas épargné par les blessures cette saison, s’est gravement blessé à la cheville gauche, après un choc malheureux avec Donnarumma juste avant la pause. Une longue absence est à craindre pour le meneur du jeu du Bayern, auteur d’une belle prestation avant cette action fatale. Outre Musiala, le club bavarois a également perdu Stanisic, victime d’une blessure musculaire à la cuisse.
Ruiz dans un mauvais soir
Le rendement inhabituel de l’entrejeu parisien a sauté aux yeux. Notamment celui de Fabian Ruiz. Victime d’un virus cette semaine et absent de l’entraînement jeudi, l’international espagnol est clairement apparu en deçà de ses dernières prestations. Son étonnant déchet dans les transmissions l’a empêché d’assurer le lien avec ses attaquants. On notera également son tir raté en première période, malgré une position idéale dans la surface munichoise. Décevant, il a néanmoins su sortir le bleu de chauffe pour aider son équipe à résister aux vagues adverses.