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Prudence avec les conseils financiers sur le Web, disent les experts

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Des milliers de vidéos expliquant comment investir, épargner ses premiers 100 000 $ ou rembourser rapidement de lourdes dettes sont accessibles en quelques clics sur les réseaux sociaux.

Les influenceurs financiers — ou « finfluenceurs » — peuvent donner une longueur d’avance à certains jeunes investisseurs en matière de littératie financière et influencer considérablement leurs décisions financières. Cependant, les experts recommandent de rester sceptique.

Lorsqu’Alim Dhanji a découvert son premier contenu d’influenceur financier, il a eu l’impression que certains se concentraient sur les produits ou les investissements, au lieu d’éduquer les spectateurs.

« Certains peuvent être crédibles, d’autres non », affirme M. Dhanji, planificateur financier principal chez Assante Financial Management.

« Les plateformes de réseaux sociaux n’exigent pas vraiment de licence ou d’agrément. »

Les « finfluenceurs » se sont taillé une place dans le secteur financier, proposant des conseils gratuits et facilement accessibles en ligne sur les finances au quotidien, avec ou sans certification financière.

Un rapport de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario sur l’essor des influenceurs financiers a montré que si certains de ces créateurs de contenu pouvaient offrir des conseils de qualité, d’autres pouvaient avoir des arrière-pensées.

Dans le rapport, l’organisme de réglementation indique qu’une enquête menée auprès de 655 investisseurs particuliers canadiens a révélé que 35 % des répondants ont déclaré avoir pris une décision financière sur la base des conseils d’un « finfluenceur ».

Les personnalités en ligne se répartissent généralement en trois catégories : les personnes non inscrites, les personnes non inscrites embauchées par des sociétés financières et les conseillers en placement inscrits.

Littératie financière

« Il faut voir cela comme un entonnoir », explique Nathan Kennedy, créateur de contenu financier et fondateur de New Money Nate Media.

« Nous sommes au sommet de l’entonnoir : notoriété, visibilité, diffusion d’idées et de concepts et éveil de la curiosité. »

Le parcours d’un investisseur peut commencer sur les médias sociaux, mais « il ne devrait pas s’arrêter là », selon M. Kennedy, candidat au titre de conseiller financier agréé au Canada.

Photo: Photo fournie par Nathan Kennedy via La Presse canadienne Nathan Kennedy, créateur de contenu financier et fondateur de New Money Nate Media

Il ajoute que le contenu devrait encourager les investisseurs à consulter un professionnel qui pourrait prodiguer des conseils adaptés à leur situation, ou à se renseigner et à prendre des décisions par eux-mêmes.

« Je fais de mon mieux pour ne pas donner de conseils, indique M. Kennedy. Je peux partager des idées et parler de littératie financière. »

M. Dhanji explique que ses clients évoquent souvent des vidéos d’influenceurs vues en ligne pour s’enquérir de concepts ou de produits d’investissement.

« Pour mes clients qui me fournissent des informations, je les aide à les valider et nous déterminons si la stratégie est pertinente », rapporte M. Dhanji.

« Souvent, les influenceurs ne vous donnent pas l’information complète. Il faut donc aller les compléter et se demander : “Est-ce vraiment pertinent ?” », ajoute-t-il.

Par exemple, M. Dhanji se souvient d’un client qui lui a présenté une publication sur la déductibilité des intérêts hypothécaires. Bien que cela puisse fonctionner pour certaines personnes, ce conseil ne convenait pas à son client.

En général, dit M. Dhanji, les influenceurs financiers pouvaient signaler des stratégies et des idées d’investissement efficaces, mais ils n’avaient peut-être pas les qualifications nécessaires pour offrir des conseils personnalisés.

M. Kennedy indique qu’une grande majorité d’entre eux sont populaires pour leurs conseils sur des idées financières génériques, comme dépenser moins que ce que l’on gagne et investir la différence pour niveler ses revenus.

Mais certains éléments négatifs sur les médias sociaux éclipsent « la majeure partie du bon travail accompli par de nombreux autres créateurs », ajoute-t-il.

« Trop beau pour être vrai »

Parmi les signaux d’alarme, on pourrait citer les garanties de résultats, le conseil aux investisseurs d’investir leur argent dans une nouvelle cryptomonnaie ou une action, ou tout ce qui nécessite un investissement urgent, indique M. Kennedy.

« Rapide, promptitude, richesse — il vaut mieux éviter cela », ajoute-t-il.

Le mois dernier, la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta a constaté qu’un influenceur financier avait enfreint les lois provinciales sur les valeurs mobilières en recommandant certains achats d’actions à ses abonnés sur les médias sociaux sans divulguer que les publications avaient été faites au nom de quatre émetteurs albertains.

M. Dhanji met en garde contre une décision ou une stratégie financière que l’on voit en ligne.

« Si c’est trop beau pour être vrai, je vous conseille d’être prudent », prévient M. Dhanji.

Il faut se demander comment les influenceurs financiers sont rémunérés, quels sont les tenants et aboutissants de leurs recommandations et quelles sont leurs qualifications, selon M. Dhanji.

Il suggère de faire des recherches et de prendre des décisions éclairées par soi-même, sans se laisser influencer par la gratification instantanée.

Plus important encore, ajoute M. Dhanji, avoir un bon plan en place, basé sur ses objectifs, sa tolérance au risque et sa situation personnelle, est un moyen éprouvé de réussir financièrement.

« C’est la base sur laquelle la plupart des Canadiens pourront s’appuyer pour réussir financièrement. »

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