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Projets aquacoles en N.-É. : entre inquiétudes locales et satisfaction ministérielle

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Des résidents du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse sentent que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte par le gouvernement provincial dans le développement d’une industrie aquacole dans la région.

La province a annoncé l’an dernier un projet pilote d’aquaculture dans la Municipalité du district d’Argyle. C’était la première fois au Canada qu’une municipalité participait à la désignation d'un site destiné au développement aquacole.

La zone de développement comprend 53 sites préapprouvés pour l'aquaculture de mollusques et de plantes marines. Six sites ont fait l’objet d’un appel d’offres et cinq autres ont été attribués à des promoteurs dont les demandes de permis sont actuellement examinées avant d'être soumises à une période de consultation publique de 30 jours.

Il est trop tard, selon un résident

Toutefois, des résidents d’Argyle déplorent un manque de participation communautaire dans la sélection des sites de concession proposés. Selon eux, les décisions concernant l'expansion de l’activité aquacole dans la région acadienne ont déjà été prises.

Il est trop tard, de notre point de vue, a déclaré Chris Thibedeau mardi lors d’une rencontre publique organisée à Glenwood par le ministère provincial des Pêches. Je ne vois pas comment ce que nous disons pourrait changer le résultat.

Donna Gaudet partage cet avis. Cette résidente d’Argyle affirme que le projet pilote d’aquaculture a créé des divisions parmi certains membres de sa communauté qui ont l'impression que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte.

Je ne veux pas de ce désordre sur Salt Bay. Cela doit s'étendre ailleurs.

Des fonctionnaires ont expliqué mardi à la vingtaine de participants à la rencontre de Glenwood que chaque proposition de concession sera soumise à un processus de rétroaction de 30 jours. Durant cette période, le public sera invité à soumettre ses commentaires au sujet de l'utilisation des ressources marines, des activités de pêche et du droit public de navigation, notamment.

Les personnes qui vivent à moins de 500 mètres des sites proposés seront prévenus par courrier lorsqu'une période de consultation publique sera sur le point de s'ouvrir. Des résidents d’Argyle estiment toutefois que cette zone tampon n’est pas suffisante.

Des personnes sont assises sur des chaises lors d'une rencontre publique.

Une vingtaine de personnes ont pris part à une rencontre publique du ministère des Pêches de la Nouvelle-Écosse à Glenwood au sujet d'un projet d'aquaculture dans la Municipalité du district d'Argyle le 24 juin 2025.

Photo : Radio-Canada / Michael Gorman

J'aimerais que [l’industrie aquacole] réussisse, et pour ce faire, nous devons informer les gens correctement, a insisté une autre résidente, Joanne Tulk, lors de la rencontre publique à Glenwood. Quand on ne comprend pas ce qui se passe, les choses peuvent devenir disproportionnées. Les gens ne se sentent pas entendus et sont ensuite contrariés.

Les partisans de la zone de développement – la première du genre dans la province – affirment qu'il s'agit d'un moyen de diversifier la pêche locale, de créer des emplois et de stimuler la croissance économique pour la municipalité.

Le ministre néo-écossais des Pêches, Kent Smith, se dit satisfait du niveau de consultation tout au long du processus qui a mené à l’établissement de la zone de développement aquacole d’Argyle.

Il y a eu beaucoup de consultations et nous avons un ensemble de règlements si robustes que je suis confiant que nous arriverons à la bonne solution pour la municipalité.

Kent Smith soutient que la période de rétroaction de 30 jours, prévue pour chaque proposition de concession, donnera l'occasion aux résidents de signaler des problèmes qui, autrement, pourraient échapper à l'attention des autorités provinciales.

Cependant, le ministre reconnaît que beaucoup de temps s’est écoulé depuis la consultation initiale dans ce dossier, qui remonte à 2020. Selon lui, la province aurait dû comprimer l’échéancier entre le début des consultations et la prise de décision afin que ce soit frais dans l'esprit des gens.

Avec des renseignements de Michael Gorman, de CBC

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