Language

         

 Publicité par Adpathway

Projet d’expansion d’Hydro T.-N.-L. : le coût et le calendrier remis en question

1 week_ago 13

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Un nouveau rapport indépendant remet en question la facture et le calendrier du projet d’expansion de 2 milliards $ proposé par Hydro Terre-Neuve-et-Labrador pour rehausser la production d’électricité sur l’île.

L’analyse (nouvelle fenêtre) de 89 pages commandée par la Régie des services publics estime également qu’Hydro T.-N.-L. risque de surévaluer la demande d’électricité au cours des prochaines années – aux dépens des clients qui paieront la construction et qui épongent déjà la facture colossale du projet hydroélectrique de Muskrat Falls.

La société de la Couronne, se basant sur la transition anticipée vers les voitures et le chauffage électriques, prévoit que la demande d’électricité sur l’île va augmenter d'au moins 160 mégawatts d’ici 2035. Elle vise donc à construire deux projets d’envergure le plus rapidement possible :

  • une nouvelle centrale à combustion de 150 mégawatts, située à Holyrood dans la péninsule d’Avalon;
  • un huitième groupe turbine-alternateur de 150 mégawatts au barrage hydroélectrique de Bay d’Espoir dans le sud de l'île.

Hydro T.-N.-L. promet que ce plan d’expansion reposera sur les prévisions les plus prudentes concernant la demande d’électricité, assurant qu’elle ne construira que les installations nécessaires.

Toutefois, la firme d’experts-conseils Bates White n’est pas convaincue.

La prévision de décarbonation lente élaborée par Hydro T.-N.-L. n'est pas le scénario le plus prudent possible, estime l’entreprise basée à Washington. Une croissance démographique plus faible, des taux d'adoption des véhicules électriques plus faibles et une croissance de la demande industrielle plus faible sont possibles, poursuit-elle.

Des lignes électriques reliant la centrale au mazout de Holyrood au reste du réseau d'Hydro Terre-Neuve-et-Labrador.

Des lignes électriques reliant la centrale au mazout de Holyrood au reste du réseau d'Hydro Terre-Neuve-et-Labrador.

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Dans une déclaration mercredi, Hydro T.-N.-L. a rejeté les commentaires, précisant que les deux projets restent les solutions les moins coûteuses, les plus fiables et les plus respectueuses de l'environnement pour ses clients [...] car ils sont fondés sur des estimations solides, une évaluation appropriée des risques et des normes industrielles.

Le communiqué ajoute que la société d'État présentera prochainement des informations supplémentaires à la Régie des services publics pour clarifier certaines des déclarations et des analyses effectuées par Bates White.

Mettre hors service de vieilles centrales

Hydro T.-N.-L. propose le projet d’expansion afin d’augmenter la production d’électricité, mais aussi pour qu’elle puisse enfin mettre hors service des actifs vieillissants, dont la centrale au mazout de Holyrood.

Holyrood, une centrale de 490 mégawatts qui est au deuxième rang des plus gros émetteurs industriels de la province, devait fermer après la mise en service de Muskrat Falls, mais il reste trop de doutes quant à la fiabilité du Labrador Island Link (LIL), le vaste système de transport reliant le barrage à l’est de Terre-Neuve.

Garder Holyrood en service après 2030 coûtera en moyenne 138 millions $ par an, selon le rapport, qui conclut qu’il faut construire de nouveaux actifs. Les experts de Bates White se demandent toutefois pourquoi la nouvelle turbine à combustion à Holyrood et le huitième groupe turbine-alternateur à Bay d'Espoir doivent entrer en service en même temps, comme le souhaite Hydro T.-N.-L.

Le barrage de Muskrat Falls.

Le barrage de Muskrat Falls, sur le fleuve Churchill, au Labrador, en novembre 2023.

Photo : Radio-Canada / Danny Arsenault

Si la construction des deux projets d’ici 2031 constitue une forme d'assurance contre une panne prolongée à Muskrat Falls pendant les mois les plus froids de l'année, le rapport soutient qu’une telle décision engendrera environ 200 millions $ de coûts supplémentaires.

Il ne faut pas que les deux projets soient mis en service en 2031, peut-on lire dans le document, qui suggère plutôt d’en mettre un en service en 2031, puis l'autre en 2035.

Hydro T.-N.-L. soutient, pour sa part, que pour permettre la mise hors service de Holyrood et pour répondre à tous les critères de planification des ressources d'Hydro, la turbine à combustion d'Avalon et le huitième groupe de Bay d'Espoir sont tous deux nécessaires d'ici 2031.

Inquiétudes liées à Bay d'Espoir

Le rapport indique également que si Hydro T.-N.-L. veut construire le huitième groupe turbine-alternateur à Bay d’Espoir, il faudra également mettre au point les lignes de transport reliant le barrage à la péninsule d’Avalon.

À l’heure actuelle, le système [de transport entre Bay d’Espoir et le poste de Soldier’s Pond] empêche la transmission de toute production supplémentaire du groupe 8 de BDE pendant une panne du LIL, soit le moment où cette production est le plus nécessaire, peut-on lire dans le rapport. Même lorsque le LIL est en service, seule une fraction de la production supplémentaire du groupe 8 de la BDE (67 sur 150 mégawatts) est disponible.

Hydro T.-N.-L. se penche sur la solution, mais ignore ce que la facture pourrait représenter.

Bates White affirme qu'étant donné les questions entourant la huitième unité de Bay d'Espoir, Hydro devrait d'abord se concentrer sur la construction de la turbine à combustion à Holyrood.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway